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Le site de l'écrivain Gay | ||||||||||||||
Liste des extraits
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Comment je suis devenue gouinne ! C'est en reniflant les tampons usagés de ma maman chérie que j'ai découverte que j'étais gouinne, oui-oui. J'étais, comme qui dirait... envoutée, ça me rendait toute folle. La nuit en cachette, sans faire de bruit, je me levais et allais fouiller dans la poubelle de la cuisine pour récupérer les bonnes grosses seviettes hygièniques odorifères de ma maman adorée et je me préparais alors de supers infusions..... Slurp... Femmes des années quatre-vingt. Femmes jusqu'au bout des seins. Je reviens de Marakech ou je me suis fait coudre la chatte : maintenant, je suis un mâle, un vrai. Pour devenir une Drag King, je ne vous raconte pas, c'est super simple ! Suivez mes conseils de BarbiePouffe ! Je me suis coupé les cheveux à la tondeuse, car ouiiii, je fais ce que je feux avec mes chefeux ! Moi qui avant me levais deux heures plus tôt les jours de shampoing-séchoir, c'est extraordinaire le sommeil en plus. J'ai arrêté de m'épiler, oulala, le temps que j'ai gagné dans ma Vie et la douleur en moins ! Comme on dit Stop à la drogue, j'ai dit stop au maquillage et toutes ces choses idiotes qui rappellent la féminité, parce que je le vaux bien ! J'ai brûlé tous mes soutifs depuis qu'on m'a meulé les seins. Avant mes opérations, je me les enroulais et les bandais avec du plastique alimentaire, ça suintait avec la chaleur et sentait la limande pas fraîche ! Fini les fausses moustaches que je composai avec les poils de couille de mes amants. Maintenant, avec les hormones, c'est super, sauf le rasage. Ce que je préfère encore, c'est mettre des vêtements de garçons. Avant, comme femme, je passai la plus grande partie de mon temps à réfléchir sur la manière dont j'allai m'habiller et le reste de la journée à me changer. Je n'avais donc même plus le temps de sortir, oulala le soulagement. Autrefois, je me plaçai une protubérance phallique dans la culotte, du genre concombre, courgette ou encore mon gros god ceinture. Maintenant, je me suis fait coudre la chatte et greffer un gros machin à pompe de trente-trois centimètres de long et de bonnes coucougnettes grosses comme des balles de pénis faites avec la peau de mon vagin. Quand je veux bander, je me pompe juste les couilles comme un matelas pneumatique pendant cinq bonnes minutes pour remplir l'engin. C'est drôle comme tout. Il est tellement gros mon zizi que je peux même me sucer et m'enculer avec. Top, je vous dis ! Pour moi au départ, être Drag King correspondait juste à un jeu. C'est vrai, je suis très-très ludique comme garçon. Dès fois, je me demande si ce n'est pas grâce à ça que je ne suis pas encore mort de cet enculé de Virus : le Sida c'est à mourir de rire. Puis l'humour c'est moins contraignant que les trithérapies. C'est vrai, je ne suis pas obligé de porter le Sexe qui est marqué sur ma carte d'identité, je suis trans-gender. Maintenant, être Drag King correspond à une chose très sérieuse : à une révélation de ma vraie personnalité. J'étais une femme, je suis un homme. Avoir une bite entre les jambes, ça à apporté une nouvelle dimension à ma Vie. Il est vrai que bander, c'est être. Balland 99. |
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