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Osez les conseils d'un gay pour faire l'amour à un homme

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AVANT-PROPOS



AVANT-PROPOS

AVANT-PROPOS Les gays, grands amateurs de sexe devant l’éternel sont souvent des maîtres es sexualité. Mais qu’a la sexualité gay de si particulier ? En un mot on pourrait dire « plus ». Statistiquement, plus de partenaires. C’est un fait, en général, un gay à plus, voir beaucoup plus de partenaires qu’un hétéro lambda. Des pratiques plus nombreuses également. Là ou un hétéro se cantonne au basic « fellation-cunni-coït », voir au simple coït vaginal, les gays ont élaboré une grammaire sexuelle des plus sophistiqués : jeux sadomasochistes en tout genre, utilisation de zone érogène réinventé (seins, testicules, anus pour ne citer qu’elles), fessé, bondage, jeux de maîtres et esclaves ; pratiques hards, fist-fucking, etc. On notera aussi le recours aux jeux de modification du corps : tatouages, piercings, dont les gays ont été un des vecteurs de visibilité et de mode le plus important. Plus d’objets sexuels également. Pinces à seins, cockrings, pompes, sans parler des gods dont nous sommes les plus friands. C’est bien dans les sex-shops gays qu’on trouve les dimensions les plus indécentes. Et s’il y a un domaine que les gays connaissent sur le bout des ongles, c’est bien l’anus, territoire méconnu de la plupart des hétéros (moins d’un tiers recourt à la sodomie). Les gays savent que l’anus est l’organe pansexuel par excellence : homme, femme, hétéro, homo, bi possèdent un anus universel. Sans parler de la possibilité que les homos ont de jouer avec les genres : masculin-féminin, actif-passif, dominant-dominé. Il semble que les gays aient mieux intégré la révolution sexuelle. Les homos ont justement cette capacité à être alternativement actif ou passif, c’est-à-dire pénétrant ou pénétré. Ainsi, les homos ont parfois fait un travail mental sur eux-mêmes, d’acceptation de leur propre passivité et féminité. Ce travail est souvent très long et douloureux tant le poids des interdits pèse encore dans nos sociétés machistes sur la passivité de l’homme. La fidélité, concept matrimonial s’il en est, n’est pas non plus forcément la tasse de thé d’un grand nombre de gays : multipartenairait mon amour, versus monogamie hétérote. On se demande bien d’ailleurs ce que feront les homos de cet impératif de fidélité du mariage ? L’imploser ? Les gays savent généralement ce qu’ils veulent. Point de tergiversation, place à une sexualité désaliéné, libre. Ils en ont en tout cas la possibilité. Oui, nous avons tous la possibilité d’être libre vis à vis de notre sexualité. Bon voyage. erik remes

 

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