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Piercing : l'exemple du prince Albert

 



PIERCING : L'EXEMPLE DU PRINCE ALBERT Copyright Sexe guide, Erik Rémès, Blanche 2004

Le Prince Albert est un piercing génital de l'urètre. Il est posé à la base du gland, sur la face inférieure. Les bijoux sont généralement en forme d'anneau (circular bar bell : demi-anneau terminé à chaque extrémité par une boule), de barre ou de L. Il peut causer une miction à jet aspergant parfois gênante ou drôle... A l'époque victorienne, cet « anneau de soirée » permettait d'attacher le sexe le long de la jambe grâce à un ruban. Ceci pour éviter qu'il ne soit trop voyant dans des pantalons moulants. Le Prince Albert en partait un, raconte la légende, qui lui permettait de garder le gland hygiéniquement décalotté.

Le Piercing génital se pratique soit avec des forceps pour maintenir les tissus en place, soit à la main levée (freehand). Pour un piercing du scrotum ou un Frenum par exemple (piercing sur la face postérieure du pénis, derrière le gland), on marque des points et applique les forceps. On perce ensuite en s'aidant d'un bouchon de liège. Pour un piercing free hand, on aligne les points et on perce en prenant appui sur ses propres doigts. En général, la cicatrisation d'un piercing pénien demande quatre à six semaines. Un Prince Albert lui, un mois ou deux. Tant qu'elle n'est pas terminée, tous rapports sexuels, même oraux, doivent êtres protégés avec vous savez quoi et patati et patata. « Est-ce que ça fait mal ? » Oui mais très peu de temps et peu de pierceur pratique une anesthésie. Cette douleur est indissociable du rite initiatique.

 

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