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LES PRÉSERVATIFS

 



LES PRÉSERVATIFS Copyright Sexe guide, Erik Rémès, Blanche 2004

DIVERS MODèLES

Il existe plusieurs sortes de capotes (source www.aides.org) : tailles différentes, parfums variés (pour la fellation sans risque), hypo-allergéniques (anti-allergie), préservatif féminin et patati et patata. Il y en a pour tous les goûts. Pour les débutants, il est nécessaire de bien lire le mode d'emploi. Il est nécessaire d'en essayer plusieurs afin de trouver le modèle qui vous conviendra. D'un modèle à l'autre, au sein de la même marque, existent des différences importantes (forme, élasticité, odeur, lubrification, couleur, etc.). il est intéressant d'essayer seul un modèle qu'on ne connaît pas, avant de se lancer en couple ou à plusieurs.

la taille

La majorité des modèles vendus en France ont une taille standard (environ 175 mm de long et 52 mm de large, la capote étant déroulée et posée à plat). Cependant, l'élasticité varie d'un modèle à l'autre. Des modèles plus grands existent, comme Durex Comfort (205 x 56), Prophyltex Grande Taille (200 x 55), Soft King Size (190 x 54), Manix King Size (185 x 55), Hoplite Grande Taille (185 x 55). Plus à l'aise dans un préservatif de grandes tailles, il est souvent plus facile de maintenir une bonne et durable érection (slurp...). En revanche, les modèles plus petits ne sont, à notre connaissance, pas commercialisés en France. Or, en cas de petite bite, rien n'est plus désagréable que de se sentir flotter dans baskets trop larges.

l'épaisseur

L'épaisseur du latex est généralement d'environ 0,05 mm. Les préservatifs plus fins (0,02 mm) offrent davantage de sensations (Durex Elite ; Manix L'Infini). Les préservatifs plus épais sont réputés plus solides. Durex Ultra Strong, parfois nommé Doublex (0,08 mm d'épaisseur) est la première capote à affirmer clairement qu'elle peut être employée pour les pénétrations non vaginales. Toutefois, l'épaisseur n'est pas vraiment déterminante. Pour répondre aux normes exigées en France, tous les préservatifs subissent des tests de résistance allant bien au-delà de ce que leur impose une pénétration. L'important est-il surtout de trouver un modèle avec lequel on se sente à l'aise et de l'utiliser correctement.

fiabilité

Tous les préservatifs vendus en France doivent obligatoirement porter soit le label NF (Norme française) ou la mention EN 600 : 1996 (European Norm 600, créée en 1996). Dans les autres pays d'Europe, il est préférable de choisir des préservatifs portant cette norme EN 600. Par ailleurs, il ne faut pas utiliser de préservatif dont la date de péremption est dépassée : le latex devient moins solide et le lubrifiant sèche.

conservation

Le latex craint la chaleur (radiateur, vitre arrière d'une voiture, plein soleil, etc.), le pliage ou l'écrasement (ne pas le garder toute la journée au fond d'une poche de pantalon). Il est toujours utile d'avoir plusieurs capotes sur soi et chez soi, afin de pouvoir en changer rapidement en cas de fausse manœuvre. Pour éviter de déchirer le préservatif, ouvrir doucement l'emballage, sans utiliser les dents ou des ciseaux ; attention aux ongles lorsqu'on l'enfile sur la queue. Rappelons aussi que la capote est un objet à usage unique : il est conseillé d'en changer à chaque pénétration et entre chaque partenaire. Il ne faut jamais réutiliser un préservatif, y compris avec le même partenaire.

avec ou sans réservoir

Il n'est pas indispensable de choisir un modèle de capote avec réservoir : après l'éjaculation, le sperme, même en très-très grande quantité, (slurp !), se répand de toute façon dans la partie supérieure du préservatif. Il ne sort pas grâce à l'anneau situé à la base. Il faut ensuite se retirer sans attendre. Pour cela on maintient le préservatif à la base avec les doigts, pour éviter que le sperme fuie ou que, la verge détumescence (qui débande quoi...), on perde la capote dans le trou du partenaire. Que le préservatif ait ou non un réservoir, avant de l'enfiler sur la verge, il faut en pincer (délicatement) l'extrémité entre ses doigts pour en chasser l'air. Sinon, il se formerait une bulle d'air et la Kpote risquerait de se déchirer dans le feu (au cul) de l'action. Par ailleurs, si on décide de laisser un réservoir, il ne faut pas que celui-ci soit trop grand car il se replierait au moment de la pénétration et pourrait ensuite se déchirer. Quelques millimètres - la dimension prévue sur les modèles avec réservoir - suffisent. Et en voiture Simone...

lubrifiant non gras à base d'eau

Il est recommandé d'employer un gel intime lubrifiant (non gras, à base d'eau) lorsqu'on utilise des préservatifs. Le gel améliore le confort du partenaire. Et, surtout, il réduit les risques de rupture de la capote. C'est indispensable pour une pénétration anale. De nombreux préservatifs sont déjà lubrifiés. Mais c'est souvent insuffisant. De plus, si l'acte sexuel dure un peu, il faut rajouter du lubrifiant (soit à l'extrémité de la capote, soit à l'entrée de l'orifice). On peut également améliorer leurs sensations en plaçant une goutte de lubrifiant sur l'extrémité de la verge, avant d'enfiler le préservatif. Il faut alors en mettre une petite quantité et prendre garde que la capote ne glisse pas lors des va-et-vient. Pour cela, lors d'une pénétration, il est recommandé de se retirer à plusieurs reprises et de vérifier que le préservatif est toujours en place et qu'il ne s'est pas déchiré. Plusieurs fabricants de préservatifs proposent des lubrifiants. Ces produits sont disponibles en pharmacie, grande surface, sex shop, etc. Il faut parfois en essayer plusieurs avant de trouver celui qui convient (fluidité, odeur, absence d'allergie, etc.). Enfin, il faut absolument éviter les produits gras (Vaseline, crème cosmétique ou solaire, huile ou beurre, certains lubrifiants vendus en sex shop, etc.) : ils abîment le latex et le rendent poreux.

 

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