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RECOURS A UN SEXOLOGUE Les ennemis du sexe

 



RECOURS A UN SEXOLOGUE, Les ennemis du sexe.

Parfois, lorsque les troubles sexuels et relationnels paraissent indépassables, ou lorsque le couple est en grave danger, il peut être utile de consulter un spécialiste ou un sexologue. Quand un trouble du désir sexuel se présente, et si le côté physiologique (organique) est normal, il faut regarder l’aspect relationnel et psychologique. Un sexologue pourra très bien vous aider. Lorsque l’on parle de trouble du désir, il est fait surtout référence au manque de désir sexuel, certains parlent de désir hypoactif. Parmi l'ensemble des troubles sexuels et conjugaux, il y aurait 40% de trouble du désir, et cela irait en augmentant depuis quelques années. Il y a une deuxième catégorie de trouble du désir, c'est l'aversion sexuelle. Dans ce cas, en plus d'une baisse du désir, on retrouve des éléments de peur, de dégoût ou même de panique face à la sexualité.

Les ennemis du sexe.

De nombreux facteurs tuent la sexualité dont le manque de temps, la routine et l’angoisse de performance. - Le manque de temps en est un principal. La vie dans nos sociétés se résume à une course folle contre une montre un peu trop molle. Avec le manque de temps, les rapports sexuels s’espacent et sont de moins en moins satisfaisants. Le couple s'éloignent et se perd. L’important est donc de maîtriser son emploi du temps et de choisir ses priorités. Si vous êtes un homme d’affaire surchargé, réduisez la voilure de vos ambitions dévorantes ou ne vous encombrez pas inutilement d’une femme que, de toute façon, vous ne satisferez pas. - La routine. Après quelques années de couples, la sexualité devient monotone, répétitive et sans imagination. Créativité, humour et énergie empêcheront donc la routine de s’installer. - La performance. Nos sociétés capitalistes et libérales développent un culte de la performance qui se retrouve, hélas, aussi dans la sexualité. Les érections doivent être irréprochable et les femmes, forcément multiorgasmiques. Le culte de la performance tue le désir et la sexualité et devient une source majeures de nos angoisses quotidiennes.

La Sexologie en quatre étapes : - le volet psycho-dynamique freudien. - le volet statistique de Kinsey. - le volet comportemental de Masters et Johnson. - le volet intégratif des années 90.

Freud établit le premier une dynamique des faits sexuels. Le symptôme sexuel est compris comme un raté d'un processus dynamique. Si le raté ne s'était pas produit, l'évolution se serait faite de façon harmonieuse et le symptôme ne serait donc pas apparu. Symptômes sexuels et troubles névrotiques sont intimement liés.

Le deuxième abord se fait par Kinsey, sous un angle sociologique. Kinsey et son équipe réalisent de vastes travaux d'études statistiques sur le comportement sexuel et ouvrent la voie à un rôle préventif par une meilleure connaissance de la sexualité et une élimination des tabous et des préjugés les plus divers.

Masters et Johnson introduisent la notion de couple dans leur approche thérapeutique. Le couple est considéré comme une unité. Celui des deux qui semble le moins atteint joue le rôle de thérapeute auxiliaire de l'autre. Les statuts sexuels classiques homme-actif, femme-passive, sont abolis, chacun des deux partenaires prenant successivement les rôles actif/passif. L'histoire individuelle, les difficultés névrotiques de chaque individu, bien que connues au départ, sont volontairement ignorées pour permettre un traitement rapide et efficace.

L'approche sexologique par les stratégies thérapeuthiques intégratives constitue la quatrième étape : Helen Kaplan aux USA associait un travail analytique à une approche comportementale. Willy Pasini à Genève associe un travail analytique à une prise en charge corporelle. Claire et Robert Gellman, sous le nom de "sexothérapie analytique", associent une psychotérapie analytique courte centrée sur le symptôme à une thérapie du couple, en s'aidant éventuellement de techniques de relaxation et de fantasmothérapie.

 

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