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Consultation en sexologie

 



Consultation en sexologie.

En cas de problèmes, on peut consulter un médecin qui évaluera ou pas les composantes organiques ou physiologiques. Le médecin pourra par la suite vous renvoyer, si nécessaire, à un sexologue. Certains médecins ne connaissent strictement rien à la sexualité. Le bon choix du praticien est donc primordial. Un sexologue fera une évaluation de votre situation. Il vous proposera un plan de traitement qui sera régulièrement évalué. Le traitement sexologique peut comporter des activités à faire chez soi en plus des rencontres avec le praticien. Ce sont des exercices de bases (relaxation, massage), ou des exercices spécifiques (exercice de Kegel, arrêt/départ), des discussion sur la sexualité et sur l'intimité, des techniques pour améliorer la communication, des techniques pour résoudre des problèmes, des façons de remettre en route des processus de changements dans le couple, etc. C'est un traitement taillé sur mesure pour chaque couple, chaque personne qui consulte.

L'homme peut consulter un sexologue pour des symptômes d'impuissance, d'éjaculation précoce, d'anéjaculation, et de trouble du désir. Le couple peut effectuer une demande sexologique pour des symptômes d'éjaculation précoce, d'impuissance, d'absence d'orgasme et d'absence de désir. Le symptôme de trouble du désir représente la plainte principale de cette fin de ce siècle.

On peut également consulter pour des motifs relationnels. Couples conflictuels chez lesquels le symptôme sexuel est secondaire ; jalousie : association d'un sujet anxieux et d'une partenaire à personnalité hystérique ; relations psychiques sadomasochistes ; discordance de désirs ; problèmes liés à l'évolution maturative de l'un des partenaires (âge, traitement psychanalytique, problèmes personnels).

Quelles sont les thérapies ?

Face à ces demandes, l'association de plusieurs types de techniques est nécessaire, d'où la formation pluridisciplinaire du sexologue. Les thérapies principales sont : -Les traitements de couple (cothérapie de couples). -Les traitements de groupes. -Les fantasmothérapies. -Les techniques de relaxation. -Les traitements pharmacologiques. -Les thérapies analytiques. -Les techniques cognitivo-comportementales. -Le conseil conjugal. -Les thérapies corporelles individuelles ou de groupe. -Les aspects chirurgicaux.

On peut dégager d'une consultation de sexologie orientée vers l'homosexualité les demandes suivantes : v-Comment me montrer, m'affirmer homosexuel. -Demande de références, recherche d'un médecin gay pour une communication plus libre.. -L'identité homosexuelle: le patient est-il homo ou non?

-Dans la vie du couple homosexuel masculin : - problèmes de jalousie. - crainte du SIDA. - décalage du désir. - problèmes d'impuissance.

Il restent à définir les problèmes sexuels:

-La publicité, la presse ont créé un mythe responsable de troubles chez certains individus. (frustrations) -Toute demande thérapeutique passe par le respect du patient. -Les normes ne sont pas morales mais statistiques uniquement. -La demande exprimée ne couvre pas le besoin réel. -La demande objective côtoie la demande subjective.

Modèle de prise en charge progressive :

Donner la permission :

- On donne la permission à quelqu'un de dire, parler de ce qu'il souhaite. - Valider les sensations, les comportements. - Evolution de la pensée homosexuelle vers l'acte homosexuel.(Certains sujets ne passent jamais à l'acte) - Ne pas dévaloriser les pulsions du sujet, de ce fait le thérapeute doit montrer un regard positif sur l'homosexualité. - Le thérapeute doit savoir reconnaître ses propres blocages et au besoin conseiller un confrère plus compétent. Un thérapeute homosexuel n'ayant pas réglé ses propres problèmes ne sera pas nécessairement le meilleur conseiller d'un patient gay

Donner des informations sur : - Les lieux de rencontre. - La vie homosexuelle commerciale, associative. - Le cycle de réponse sexuelle. - La taille, la forme du pénis. - La masturbation, la fellation, la sodomie - La normalité, les performances sexuelles. - La séduction. - Le nombre de partenaires. - Les rôles sexuels. (Il n'existe aucune concordance entre l'aspect physique et le rôle sexuel.) - Le décalage du désir. - Les problèmes d'impuissance.

Suggestions spécifiques : - Trois ou quatre entretiens seront nécessaires. - Description éclairée du problème, son origine. Son évolution. - Traitements antérieurs. - Les écoutes médicales et autres. - Parler du mythe qui préoccupe l'esprit du patient. - Quel est le but concret à réaliser? - Le patient garde-t-il ou non le contrôle de son problème ? (Son anéjaculation par exemple, peut avoir une origine organique.) Dans l'affirmative l'aider à apporter un changement.

Thérapies intensives. Avec un thérapeute qualifié pour : -une remise en cause globale de la personnalité du patient, de son existence,. -une dimension analytique. -une thérapie sexologique

Dans le cas d'un contrôle éjaculatoire par exemple :

-Méthodes comportementales essentiellement car il existe peu de causes organiques. On utilise la technique STOP and GO où l'homme apprend à reconnaître l'imminence de l'éjaculation. Le partenaire exerce alors une pression sur le gland. La « douleur » ainsi causée permet de diminuer l'excitation. En fait, il reste préférable d'arrêter la stimulation, l'érection diminue, la stimulation pourra alors se poursuivre et l'on modulera ainsi le moment du happy end. -Sexologie corporelle : où l'on identifiera le point de non-retour. La respiration rapide ou lente réglera la stimulation. Le contrôle éjaculatoire se résume bien souvent à une question d'apprentissage. -Importance de la sensualité : l'homosexuel masculin se montre sensuel à l'égard de son partenaire. Deux hommes entre-eux ne devraient pas défendre leur rôle, ainsi que doit le faire l'homme vis à vis de la femme.

 

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