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LE PENIS

 



LE PENIS

Le fameux pénis qui transporte le sperme est l’organe essentiel de la copulation et des jeux érotiques masculins. Il est constitué de la racine qui se trouve dans l’abdomen, en bas de la région pelvienne et la verge. Celle-ci est constituée d’un organe extérieur cylindrique, recouvert d’une couverture fibroélastique n’adhérant pas aux tissus. La verge est constituée par les corps érectiles, très vascularisés :

- les 2 corps caverneux, entourés de l'albuginée (Membrane entourant certains organes, en particulier le pénis).

- le corps spongieux, qui entoure l'urètre et forme le gland.

Le tout est entouré d'une peau fine et mobile sur la verge, se repliant sur elle-même au niveau du gland pour former le prépuce. Le prépuce, manchon cutanéo-muqueux, présente une face interne muqueuse en rapport avec le gland (sillon balano-préputial) et une face externe cutanée prolongeant la peau du fourreau de la verge. Ces deux faces sont séparées par l'anneau ou orifice préputial suffisamment large pour permettre l'extériorisation du gland. L’érection est l’issue transitoire de l’hémodynamique de la verge qui déclenche sa tumescence puis sa rigidité, permettant à ce bien bel organe d’être érigé.

Au centre du corps spongieux se trouve l’urètre (le conduit par lequel s’écoulent le sperme et l’urine) qui s’ouvre au niveau du méat urétral. L’érection est obtenue grâce aux corps caverneux à deux branches. Durant celle-ci, ils se gonflent en remplissant leurs cavités spongieuses avec le sang des artérioles qui se dilatent sous l’action du système parasympathique alors que le retour veineux pénien est réduit. Le système vasculaire est avec le système nerveux l’acteur principal de la sexualité. L’excitation crée un réflexe de dilatation des artères, et le sang qui les parcourt alors en quantité modifie la morphologie de l’organe (érection, turgescence du clitoris).

L’érection dépend de multiples facteurs physiologiques et psychologiques. Elle naît le plus souvent d’une augmentation du taux d’adrénaline et de dopamine dans le cerveau. Ou encore par un stimulus involontaire des parasympathiques du pénis qui produit un relâchement des muscles internes de la verge, permettant un afflux de sang dans les artères qu’il va dilater tout en remplissant également les veines sinusoïdes. Le sang est empêché de refluer par cette congestion. Après l’orgasme, les artères retrouvent leur taille initiale, la pression diminue dans les veines, les muscles internes de la verge se contractent et le pénis redevient mou.

Dans l’ensemble, l’homme est fier de cet appendice qu’il a bien en main. Hélas, le mâle s’inquiète moins de découvrir ses autres zones érogènes qui pourraient multiplier son plaisir que de vérifier qu’il bande.

 

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