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Goût, odorat, phéromones

 



GOUT, ODORAT ET PHÉROMONES

L’odorat et le goût sont très liés entre eux. Ces sens sont en étroite liaison avec le système nerveux. Une odeur ou un goût désagréable peuvent entraîner des nausées ou des vomissements. Inversement, des odeurs agréables déclenchent une sécrétion gastrique et salivaire. Les phéromones sont des substances olfactives excitantes. Elles n’ont pas d’odeur particulière, mais sont perçues directement par l’hypothalamus. Ce sont des acides aliphatiques à chaîne courte que l’on trouve notamment dans les sécrétions sexuelles et qui peuvent provoquer un forte excitation. Dans nos sociétés hygiénistes et médicalisées, le culte de la propreté et de la chasse aux odeurs atteint aujourd’hui son paroxysme. On assiste à une véritable chasse aux odeurs. Pourtant, quels pires tues-l’amour qu’un mâle sentant bon le déo à l’insecticide. Car, pour certains, l’odeur de transpiration peut être très-très érotique.

La bouche est un organe central de la sexualité. Elle intervient dans quantité de jeux comme la fellation, le cunnilinctus ou l’annulinctus. Le corps de l’autre est léché, goûté, mangé, mordu. L’amour est, qu’on le veuille ou non, une forme civilisée et sublimée de cannibalisme.

LA VUE

La première sexe-attirance est d’abord scopique. Durant la séduction, les préliminaires et le rapport sexuel, la vue est également capitale. Les slips sexe, les photos et films pornos excitent très souvent les hommes (réputés pour être trivialement visuel) et, dans une moindre importance, les femmes. A ce sujet, on lira le livre de Francesco Alberoni, L’érotisme, Ramsay, 1987. Car il semble que les femmes possèdent un érotisme visuel moins primaire et bestial que celui masculin : point n’est besoin d’étaler sur des pages entières de superbes hommes au phallus exubérant pour les exciter : un petit cul et une paire de jean bien moulés feront très facilement œuvre lubrificatrice.

 

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