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Fellation, suite Première partie

 



FELLATION, GENERALITES

« Quand je lui suce son bounty, c'est un vrai goût de paradis ». Une fellation est la stimulation orale du pénis ; la mise en bouche ou au bord des lèvres, du pénis dans ses différents états. Si elle n’obéit à aucune nécessité biologique, elle permet toutefois au membre de bien se rigidifier. « On peut également pour cela utiliser un cockring et baguer le pigeon. C’est un anneau en métal ou cuir, serrant la base du pénis. Il intensifie l’érection et la maintient. « Tailler une plume », « tailler une pipe » « faire un pompier, une turlutte » est une pratique sexuelle très répandue chez les animaux et également chez les bipèdes hétérosexuels. Souvent, les femmes sont au départ peu enclines à sucer le sexe de l'homme. « Au début, avoue Géraldine, la queue de mon mari, ça me dégoûtait. C'est vrai, un Sexe d'homme, ça ne ressemble à rien, c'est mou, c'est flasque, on dirait un très gros ver solitaire. Autant j'aime quand ça me comble bien ma vaste foune, autant je n'aimais pas du tout, mais alors pas du tout, sucer cette espèce de courgette violacée qui sent le camembert au lait cru trop fait. C'est simple, quand je suce mon mari, j'ai l'impression, à peu de choses près, de sucer Médor mon Dogue Allemand (bien que le Sexe de mon mari soit bien plus gros que celui de Médor et que son gland ait moins la forme d'un parapluie). Mais c'est vrai que maintenant, à tout prendre, je préfère encore sucer mon mari que Médor. Sinon, le pire calvaire, c'est quand Georges, mon mari, me demande de le sucer en même temps que Médor. ».

Les caresses buco-génitales sont une source de plaisirs infinis, oulala. Ces pratiques antédiluviennes ont été décrites par les grands écrivains, Vatsyayana, auteur de Kama Sutra, Sade, Verlaine, Henry Miller, etc... Quelques personne se montrent réticentes a effectuer de telles caresses. Arguant du dégoût quant à l’odeur, aux poils et au goût, oulala ! Notre culture considérant parfois les organes sexuels comme « sales », rend ces caresses « dégoûtantes ». Il faut donc parler de ces répulsions, de son éventuelle peur de recevoir le sperme dans la bouche afin de les dépasser. L’amour de son partenaire facilitera le dépassement de telles limites. D’autres mecs encore, uniquement actifs ne sucent même pas. Ils ne savent pas ce qu’ils perdent.

Safer sexe

Les Scientifiques sont partagés : la fellation pourrait comporter des risques, surtout si les gencives de celui qui la fait ne sont pas saines. Ne jamais éjaculer dans la bouche de son partenaire ou accepter qu’il le fasse. Pour plus de sécurité, il est préférable d’utiliser des préservatifs (non lubrifiés, parfumés, ils sont plus agréables). Il faut aussi prendre garde à l’émission pré-spermatique, c’est à dire le liquide séminal. C’est un liquide transparent qui, chez de nombreux mecs, s'écoule lorsqu'ils sont excités. Cette sécrétion qui apparaît bien avant le sperme, lubrifie l'urètre en préparation de l'éjaculation : le V.I.H y est présent en faible concentration... Et est donc contaminant. Il est à noter que la quantité de ce liquide séminal varie d'un individu à l'autre ou d'une fois à l'autre. Il faut être prudent surtout dans des situations à partenaires multiples (backroom) où l’on ne connait pas les conduites qu'a tenues son partenaire avant de vous rencontrer (il peut, par exemple avoir pris du sperme en bouche, juste avant de venir vers vous pour vous pomper).

D’après le rapport hétéro Spira, 76 % des hommes et 66 % des femmes déclarent avoir déjà eu recours au moins une fois à la fellation durant leur vie. On remarque un maxima à 86 % et 82 % chez les 25-34 ans et un minima à 61 % et 48 % chez les 55-69 ans.

Question de dégoût.

« C'est deux spermatozoïdes qui discutent: « Dis, c'est encore loin les ovaires ? ». « Tu parles, on en est qu'aux amygdales! ».

« Rouler un sushi ». Le sexe de l’homme, nous en avons tous faits l’expérience, hélas ou heureusement, peut-être source d’odeurs extrêmement fortes et fermentées, oui-oui ! Les glands non circoncis faisant office de cave à fromage. Chacun, on s’en doute, n’apprécie pas ce fumet puissant. Il est donc recommandé de nettoyer préalablement le petit oiseau avant usage pour éviter ce concentré de parfum de bite. Pour ceux que l’hygiène obsède, il faut savoir en tout cas que la bouche comporte bien plus de germes que n’importe quelle verge, oui-oui.

Avaler ou pas ?

« Soupe à la quéquette ». Le sperme doit-il être avaler ? Là encore, c’est une question de goût personnel. Certains mecs trouvent cela indispensable et pensent que c’est l’aboutissement évident de cette pratique : le partenaire recevant une partie d’eux-mêmes. Mais beaucoup de garçons n'aiment pas le goût du foutre ou ne peuvent le supporter. On apprécie ou pas le goût du sperme : salé, amer ou sucré et avec une texture quelque peu visqueuse. Certains en raffolent, tandis que d’autres, sont révulsés. On peut alors utiliser un préservatif aromatisé à la fraise ou au chocolat pour éviter tout contact direct. L’idéal est donc de formuler verbalement ces souhaits au préalable en n’ayant pas la bouche pleine et en prononçant des mots articulés. On n’oubliera pas de dire, pour les plus jeunes ou ceux qui ont les neurones défaillants, que le sperme est avec le sang un des vecteurs principaux de contamination au virus du sida et autres MST. Il est donc préférable, lorsqu’on ne connais pas le statut sérologique de son partenaire, de ne pas avaler.

 

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