Le site de l'écrivain Gay
 

SODOMIE MODE D'EMPLOI

 



SODOMIE MODE D’EMPLOI

« C'est pas grave cheri, j'ai rien senti ». Une bon plan sexe est un pot pourri des différents ingrédients, qui se combinent pour rendre l'acte agréable et mémorable. Lors des premières sodomies, il est indispensable de se sentir en harmonie totale avec son mec. La première chose à faire est de se détendre par un bon bain chaud et un massage relaxant du corps et du culcul. Rappelez-vous que les muscles du sphincter ne laisseront passer facilement un sexe ou tout autre objet (god, bouteille, mains, etc…) que si vous le détendez et prenez votre temps. Ne rentrez jamais trop directement votre queue ou un god. Les préliminaires auront donc été particulièrement longs, relaxants et excitants. Il faut avant tout respecter son corps et le corps de son partenaire ; désirer le sexe de son amant et avoir envie d’être possédé par lui, « oh oui ! ».

Un long annulinctus, un toucher rectal auront préparé le terrain de jeu avant de faire Paris boum boum. Utilisez sans modération de lubrifiant. Il facilite les rythmes endiablés, les caresses fougueuses et les chevauchées fantastiques dans les plaines mongoles ; mais aussi, évite l’échauffement des muqueuses surtout dans le cas de longues pénétrations qui épuisent les sécrétions naturelles tout autant que les partenaires (il ne faut pas s’en plaindre…). Doigtez le rectum d’abord avec l’index. Prenez votre temps afin de l’élargir graduellement. « Allez, ouvre toi cybercochonne ». Ne forcez jamais. Si possible rentrez un second doigt afin de préparer au mieux l’entrée du gland. Masturbez son sexe pour l’exciter. Vous devrez vous rappeler que l’anus et le rectum ne produisent pas de lubrification naturelle et ne présentent pas, au départ, l'élasticité de la bouche ou du vagin. C'est pourquoi le sexe anal doit être pratiqué avec attention. Il ne faut jamais forcer son partenaire. Profonde ou non, la sodo doit se régler aux désirs des deux partenaires, cette ligne étroite de partage totale.

Rentrez d’abord le gland, jouez contre le rectum, faites-vous désirer. Suivant la taille de l’engin et la forme du gland, les choses iront plus ou moins facilement. Il est évident qu’un petit kiki rikiki fera moins mal qu’un gros bourrin long et épais, wahhh ! Pus il est gros donc, plus vous devrez faire preuve de patience et d’amour (à moins de tomber sur une cybercochonne qui en a vu). Plus un pénis est dur, plus la pénétration peut être douloureuse.

La pénétration du gland est la partie la plus délicate. Le partenaire pénétré doit détendre son rectum, le gland doit rentrer extrêmement lentement. Avec le temps, le cul se détend et permettra de rentrer le sexe entièrement. Le passif peut lui-même s’empaler sur le phallus et régler ainsi la vitesse de pénétration. Laissez vos corps s’ajuster et l’ampoule rectale se dilater. Une fois le gland rentré, restez quelques instants dans cette position. Le rectum est un muscle et s’élargit facilement. Si votre partenaire à mal, ressortez très doucement et remettez du gel. Et hop ! Caressez la croupe, parlez, dites des mots tendres, que vous vous régalez et que vous la désirez profondément. « Putain qu’est-ce que t’es bon ». Avancez très doucement d’un ou deux centimètre, ne rentrez jamais d’un coup sec qui peut provoquer une grande douleur et des saignements. Commencez de très doux mouvement de va et vient. Laissez jouer l’autre avec votre sexe. Avancez centimètre après centimètres dans le rectum. Ressentez la chaleur, l’humidité des lieux intimes, les chairs qui s’écartent et tout le tralala. Cambrez le dos de votre amour en lui appuyant sur le dos. Si votre compagnon n’a pas trop mal, avancez encore jusqu’à la garde. Suivant la longueur de votre sexe, vous pourrez ou non rentrer complètement les premières fois.

N’insistez pas, ne forcez jamais. Dès que le fion est bien ouvert et que le plaisir remplace la douleur, commencez des mouvements plus ou moins prononcés. Les sexes de longueurs très honorables permettent par la suite de pénétrer les sphincters internes et provoquent de bien bonnes sensations. Un rythme effréné n’est pas synonyme de coït parfait. Là encore, le mieux est de suivre les expressions de votre partenaire. Parfois, le pousse-crotte a cette tendance de vouloir maîtriser les phases du coït et laisse, généralement, peu d’initiative à son partenaire. Un jeu intéressant est d’inverser les rôles, de laisser au pénétré le soin de régler la cadence. Chacun, dans ses inversions de rôle, découvrira exactement quels sont les rythmes et les positions qui plaisent à son amant. Pour le pénétrant, la pénétration peu profonde permet la stimulation constante du gland et du frein par la contraction des muscles rectaux.

Dans certains jeux des cybercochonnes de l’espace, on utilise parfois des crèmes hyperhémiantes comme le Vicks ou le Baume du Tigre qui provoquent des sensations très intenses pour partir aux fraises. À réserver aux croupes vicieuses et endurantes et aux phallus qui en ont vu d’autres. Il faut alors en appliquer une petite quantité que l’on étale bien. Pour certains, ces sensations peuvent se révéler intolérables, oulala ! On peut également en enduire l’intérieur d’un préservatif. Ainsi, seul le garçon ressent les sensations chauffantes.

La contraction-décontraction des muscles fessiers autour du pénis est un exercice très stimulant et excitant. Les deux partenaires ressentent plus fortement le sexe compressé ainsi que la pénétration. Le pénis ainsi massé peut alors éjaculer plus rapidement. Cette technique, aussi appelée « amour à l’orientale », consiste à « traire » le pénis comme le pis d’une vache laitière, « meuhh ». Les deux mecs ne bougent pas, seul, le réceptif contracte ses muscles anaux. Cela demande une parfaite maîtrise de son corps que seuls donnent de longs entraînements. Inversement, le pénétrant peut contracter les muscles de son pubis pour abaisser ou relever la verge. Cela induit une tonicité plus grande.

Pénétration bradycubique.

Définit la pénétration répétée de l’anus, par le sexe qui, de l’intérieur à l’extérieur, va-et-vient et poursuit son chemin, serpentin de bois et de ferrailles. Pratique qui permet de faire durer la pénétration plus longtemps et de prévenir l’éjaculation précoce. Elle permet également l’éjaculation à l’extérieur du trou du cul. Cette technique permet aussi de satisfaire deux mecs enlacés en même temps, le mec pénétrant à tour de rôle chacun de ses deux amants (« boomerang cul-cul »). La sensation provoquée allie le chaud et l’humide de l’intérieur de l’orifice au froid sec de l’extérieur. Dans le cas d’un coït anal bradycubique, les sensations sont amplifiées par les dilatations-contractions de l’anus. On peut également demander à son partenaire de resserrer au maximum son orifice afin de « forcer le passage » à chaque aller et venu : « allez sers ton cul grosse chienne ». On retrouve alors à chaque intromission, le plaisir de la dilatation de l’orifice qui est pour beaucoup un des moments les plus agréables d’une pénétration. Pour développer les sensations, on peut également introduire des glaçons dans la boite à fromage.

De nombreux hommes réussissent à retenir leur éjaculation lors d’une masturbation ou d’une fellation, mais ne peuvent s’empêcher de jouir rapidement lors d’un coït. Les sexologues parlent de « l’angoisse de la pénétration ». Les pénétrations bradicubiques avec arrêts des festivités temporaires sont un des remèdes pour pallier à ce problème. Coït intercrural. C’est l’insertion du pénis entre les cuises du ou de la partenaire. C’est une alternative au coït. Il existe plusieurs positions pour un coït intercrural. Debout, l’actif se place derrière le passif et introduit son sexe entre les cuisses. On peut également s’asseoir sur les genoux de l’actif. Il s’agit en fait de former avec ses cuisses une petite cavité qui servira d’orifice artificiel.

 

www.erikremes.net