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FIST-FUCKING, FIST, mise au poing mode d'emploi

 



Fist-fucking mode d'emploi.

Les ongles.

Les ongles doivent être coupés très court et parfaitement limés afin de ne causer aucune déchirures de la muqueuse interne. Premièrement parce que cela est douloureux, deuxièmement parce qu'il y a un risque d'hémorragie interne et troisièmement parce qu'il y a un risque de contamination de plaies à plaies. En effet, la main peut avoir de microlésions par lesquelles les virus pourrait circuler. L'entretien des ongles est donc un rituel préalable des fisteurs et fisteuses L'idéal est de mettre des gants chirurgicaux en latex qui rendront cette pratique totalement safe.

La propreté.

« Donne-moi des gants couillasse, je ne voudrais pas me saloper ». Dans le cas d’un fist anal, sauf par choix, il est préférable d'avoir le rectum bien propre. Le contact avec les féces pouvant être désagréable pour l'un ou l'autre des partenaires. Une grande majorité de la population n'aime pas les déjections. Les raisons sont multiples: dégoûts, difficultés et irritation du cul par un fist merdeux, sensations perturbées par les excréments, etc.. Par contre, certains se régalent d'un bon fist « crémeux » et adorent les plans scats qui en découlent. Pourtant, pas besoin d'être un scatophile invétéré pour apprécier ces jeux-ci. Dans une relation de couple ou lors d'un bon plan cul, il peut arriver que le derrière ne soit pas toujours propre ou bien que la main soit rentrée si profondément qu'elle rencontre des féces. Un lavement est donc recommandé. Une canule ou le pommeau de la douche fera l'affaire. L'eau tiède sans savons ni antiseptiques est recommandée. Il faut faire attention aux produits irritants qui fragilisent les muqueuses. On peut également se raser les poils de la vulve ou de l’anus afin d’éviter des frottements désagréables. Le rasage est d’ailleurs pour certaines personnes un rituel très excitant (dans ce cas là, il vaut mieux l’effectuer la veille afin d'éviter des microlésions potentiellement contaminantes).

Relaxation.

Il faut être le plus détendu possible et en confiance avec son partenaire. L'alcool, les poppers ou les drogues peuvent faire office de décontractants, mais il faut faire attention car les toxiques représentent un réel danger dans la mesure ou ils font baisser l'attention et peuvent ainsi provoquer indirectement des problèmes. En effet, sous narcotiques, les sensations peuvent être fortement altérées. Ainsi la douleur n'apparaîtra pas et ne jouera pas son rôle de système d'alarme. Musiques, éclairages, ambiances aideront à se placer dans de bonnes conditions. L'attention du fisteur doit être permanente pour ne risquer aucun incident (déchirement de la muqueuse anale ou vaginale, perforation de l'intestin, etc).

Lubrifiants.

Ils sont à utiliser sans aucune modération. Plusieurs crèmes existent sur le marché. Vous pouvez également prendre un produit végétal comme la célèbre "Crisco", margarine américaine spécialement utilisée par les gays. La vaseline peut également servir mais, surtout lors des premières tentatives, elle pourra s’avérer irritantes. Il est préférable d'utiliser des gels à base d'eau. En effet, ceux-ci n'altèrent pas le latex des gants et des préservatifs et rendent ce sport de glisse plus efficace.

Mouvements.

Il faut prendre tout son temps. Un fist doit prendre un bon moment et ces jeux comptent parmi les plus longs. Il faut commencer d'abord par enfoncer un doigt, jouer avec, puis découvrir l'intérieur de son partenaire, ses endroits sensibles, ses zones érogènes. Le ou la fisté doit désirer se donner entièrement, s’abandonner à son fisteur. Un sentiment d’amour et de don de soi est donc primordial dans la réussite du fist. Il s’agit de Laisser monter graduellement l'excitation. Lentement, il faut d’introduire un à un les autres doigts. Une fois les quatre doigts rentrés, (ce qui est généralement assez facile) commencez un mouvement lent de rotation en introduisant calmement le pouce puis la main entière jusqu'au poignet. Surtout, pas de mouvements brusques, personne ne cherchant ici à faire accoucher une vache.

Certains hommes ou femmes, que le fist soit anal ou vaginal ne pourront supporter plus de quelques doigts. Le poing du fisteur, surtout dans les premiers temps, ne pourra pas toujours rentrer totalement. N'oublions pas que sous le muscle, il y a les os du bassin : certaine morphologie osseuse ne permettrons jamais le passage de la main ! Dans ce cas n'insistez pas. Il faut respecter son partenaire et ne pas forcer. Le but de ce jeu sexuel n’est pas forcément de faire rentrer l’intégralité de la main. Déjà, trois, quatre voir cinq doigts peuvent procurer des sensations fortes. Des mouvements de va et vient accentueront l'excitation. Moulez votre main à la forme du cul. Il est évident qu’une femme vierge de la rosette, n’ayant jamais été sodomisée, ne pourra pas facilement se faire fister analement. Côte vagin, que l’on ait affaire ou non à une parturiente, l’élasticité naturelle permettra des jeux plus profonds voire intégraux. Quelques personnes n’arrivent jamais à se faire fister que le problème soit d’ordre physiologique (vagin ou anus trop serrés) ou psychologique, le sentiment de dégoût empêchant de dépasser ses propres peurs.

L'éthique.

Le fisté doit se donner complètement à l'autre. Le fisteur doit rester très attentif aux signes du fisté. Un mot simple comme " STOP " (qui est un signal d’une halte dans les jeux hards) peut être utilisé comme signe de l'arrêt des festivités. Le fisté peut aider la pénétration en poussant sur son diaphragme, mais surtout sans trop forcer ! Les Premières fois on ne se fait pas fister facilement. L'idéal est de faire les choses progressivement, de s'y prendre nuit après nuit, semaine après semaine. Plusieurs séances seront souvent nécessaires. Godes et butt-plugs (godes dont la forme est spécialement étudiée pour rester à sa place dans l'anus âpres introduction) sont souvent utilisés comme prélude pour ces séances afin d'ouvrir plus largement con et cul.

Avec le temps, la confiance en soi augmente et le plaisir va en décuplant. Un travail psychologique d'acceptation s'effectue à son insu et le libère de ses éventuelles inhibitions. A ce propos, l'inhibition existe tout autant pour le fisté que pour le fisteur ! Il n'est pas évident pour celui qui fiste d'avoir sa main dans le corps de l'autre. De plus le cul est encore un endroit tabou du corps. Il est bien le lieu de la merde. Il est vrai qu'y plonger ses avant-bras n'est pas un acte naturel. On peut également travailler le cul avec des godes de plus en plus gros. De gros concombres font aussi très bien l'affaire, demandez conseil à votre épicier ! Mais il ne faut pas l’oublier, le but du fist est de procurer du plaisir, pas de la souffrance et de ne pas traumatiser outre mesure les muqueuses.

Une fois la main rentrée jusqu'au poignet, repliez progressivement tous vos doigts à l'intérieur. Ressortez légèrement la main puis tournez la. A chacun de trouver son rythme, rapide ou lent. Des sécrétions internes sont alors provoquées. Si vous pissez, ne vous inquiétez pas cela arrive fréquemment. Pour les hommes, des éjaculations peuvent même survenir. Lors des premières séances, un puissant réflexe de défécation peut également envahir le fisté. Plusieurs mouvements sont possibles: main ouverte, les doigts s'enfoncent lentement à l'intérieur pour aller plus loin. On peut également pratiquer un va et vient, le point fermé, et branler la chatte ou le cul. Ou encore aller d'avant en arrière comme un piston.

Lorsqu’on se fait fister, les râles de plaisir peuvent devenir de véritables hurlements, il ne faut pas s’en inquiéter. Certains fisteurs expérimentés arrivent même à sodomiser leur partenaire tout en les fistant. Le fisté est alors à quatre pattes, le fisteur se mettant derrière lui, et hop ! Les godes peuvent aussi être utilisés. Parmi les initiés certain ont des orifices tellement " accueillants " qu'on peut alors y introduire une deuxième main, oui-oui ! D'autres encore utilisent le pied, mais cette pratique devient franchement délicate car le pied est beaucoup moins sensible et maniable que la main. Certains auront même entendu parler du head-fucking, avec le début du crâne de préférence rasé.

Comment se retirer?

La façon de se retirer est capitale. Il faut, là encore, prendre son temps. Le fisté doit se décontracter en respirant à fond et expulser très lentement la main du partenaire. Le fisteur ne doit pas retirer sa main rapidement. Il doit le faire graduellement en s'y prenant à plusieurs reprises. En fait, il doit sortir sa main puis la faire repénétrer à plusieurs reprises. Ceci en sortant de plus en plus à chaque fois. Ainsi, le muscle anal se resserre progressivement. A chacun de trouver, avec l’expérience, ses propres techniques. L'idéal est d'être aussi bien fisteur que fisté. Vous serez à même de découvrir la manière d'élargir le cul de l'autre. Lors d’un fist il peut arriver que l’on ressente un orgasme. Cela n’est pas systématique et n'arrive pas à tout le monde. Cet orgasme peut ou non s'accompagner d'une éjaculation masculine ou féminine.

La sensation d`éjaculer à vide est très intense mais peut également être vécue, par certains comme une frustration. Cet orgasme est tout à fait naturel. Le massage répété des différentes glandes internes peut le provoquer. En effet, lors d'un fist, avec sa main, on peut masser la prostate mais aussi la vésicule séminale ainsi que la vessie. C'est le contact avec ces glandes qui provoque cet orgasme. Comme nous venons de le voir, on peut également appuyer sur la vessie. L'émission d'urine est donc assez fréquente et peut même être très abondante. Il est donc recommandé d'utiliser un drap de latex ou une serviette que l'on pourra nettoyer. Il faut préciser ici que le rectum étant un muscle, il retrouve son étroitesse après un fist. Il ne faut donc pas s’inquiéter d’éventuelle problèmes d’incontinences.

Encore plus loin.

« Avoir le bras long… ». Avec une certaine pratique, la main peut s'aventurer encore plus loin dans le cul de votre partenaire. Pour cela, il faut une décontraction du fisté maximum. Mais il faut également une grande expérience, un travail au long court d'élargissement des sphincters. On peut aussi utiliser de longs godes (plus de 25 cm) mais pas trop large que l’on essaye de faire rentrer dans les intestins par la Barrière sigmoïde. Celle-ci ne se passe pas facilement et il ne faut donc pas forcer comme un malade. Pour franchir ce cap on est confrontés à divers obstacles. D'une part le coccyx (I'os qui termine la colonne vertébrale). D'autre part, la sigmoïde qui change de direction à plusieurs reprises. Comme une route de montagne, le chemin n'est donc pas droit et il faudra toute sa dextérité pour le franchir.

Chaque anatomie possède sa propre voie d'accès. Alors, c'est à chacun de découvrir celui de son ou sa partenaire. De plus, autant le rectum laisse une place plus ou moins importante à la main vue sa largeur, autant le colon sigmoïde se rétrécît (son diamètre est de 3 à 5 cm). Ainsi, certaines personnes arrivent à se prendre entièrement l'avant bras, ce qui représenté près de 40 cm tout de même,oui-oui !

« Il ne faut pas remettre à deux mains ce que l'on peut faire à une seule ». Certaines personnes sont tellement gourmandes qu’elles peuvent même reçevoir deux mains. A réserver aux connaisseurs...

 

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