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COPROPHILIE, SCATOPHILIE, PLANS SCATS troisème partie

 



COPROPHILIE, SCATOPHILIE, PLANS SCATS, troisème partie

Philippe, lui, en est venu aux plans scats en se masturbant : « Un jour, je me branlais tout seul en appuyant bien sur le bas-ventre. De la merde est sortie et ça m'a fait super jouir. Après, j'ai essayé avec ma copine et ça m'a bien excité. Depuis, quand je la gode avec ma batte de base-ball, ça ne me dérange pas du tout qu'elle soit toute merdeuse. Ce que je préfère maintenant c'est trouver une fille pas scato du tout et de lui demander de chier pendant que je lui bouffe la rondelle. J'aime bien initier au scat. Elles se laissent aller bien plus souvent que l’on croit ». Certains mecs, monomaniaques, n'aiment que les plans scats et rien d'autre. Ce qui peut être décevant pour certains partenaires. Sylvie, dominatrice, la quarantaine bien portée, raconte : « une fois, je suis allé chez ce type de mec. Il avait une chaise percée et son unique plaisir était de s'allonger dessus et de recevoir ma merde, haha..." Pour d'autre, comme pour Franck, "les plans scats correspondent plutôt à la deuxième mi-temps d'un bon plan cul. Je reproche souvent à certains scatos d'être uniquement scat. Je préfère qu'il y ait un peu de tout. Fister un cul un peu trop plein, ça ne me dérange pas, sauf quand la merde est trop grasse, haha." Un bon plan scat se prépare. Pou arriver à la consistance idéale, l'alimentation tient un rôle essentiel. Il faut manger des fibres alimentaires, des légumes, de la purée, histoire d'avoir une merde bien consistante. Car même les scats invétérés n'apprécient pas trop le « chiasson ».

Il existe plusieurs façons d'être scato. On peut par exemple n'aimer que voir la merde sans y toucher. Soit le jeu consiste à un étalage sur le corps (la fameuse tartine de Nutella), alors on se met dégueulasse, on se barbouille. Soit intervient un désir d'absorption qui est un fantasme très cérébral et nécessite un apprentissage et le dépassement de toutes répulsions. Dans le cas de l'absorption, soit la personne recrache, soit elle ingère complètement les fèces. On peut ne manger que ses propres excréments et pas ceux des autres et inversement. Certains se font chier directement sur la gueule, ou par terre ou dans une assiette. Les fantasmes sont multiples, variés et parfois cocasses. Géraldine, elle, aime se « faire cuire des pâtes dans l'urine de son amant de passage ». Pourquoi pas ? Il existe toutes sortes de raffinements. Le plus connu est certainement celui de la banane épluchée que l'on introduit dans l'anus et que l'on mange goulûment par la suite. Un régal parait-il ! Un mec que j'ai interrogé raconte qu'il met ses excréments dans une seringue à mousse à Chantilly avant d'en décorer sa soumise. On peut également, lors de réceptions entre amis, fourrer des éclairs au chocolat avec. Certains garçons vont même jusqu'à faire des provisions de merde dans leur congélateur en vue de plans culs collectifs ou pour des soirée scats.

La merde est alors perçue comme quelque chose de naturel et d'aussi jouissif que le sperme et l'urine. Un produit du corps comme un autre. Sophie, soumise pro, aime se « faire des préparations à base de merde, de molards, de pisse et mélanger le tout avec ce qui traîne dans le frigo : saucisson, gâteau, etc. Miam-miam » savoure-t-elle. Un autre mec va chercher des merdes de chien pour les faire manger dans une écuelle à son amante, « sa chienne à quatre pattes et avec un collier de chien ». Autre subtilité : « il s'agit d’abord de manger des grains de maïs, peu digestibles, et ensuite, avec avoir déféqué, de faire trier la merde par sa soumise et de sortir un à un les grains, avant de les picorer amoureusement ». « Ça me fait beaucoup fantasmer », confie Frédéric, « le gros des troupes est constitué de gens qui chient et se bouffent la rondelle du cul. Les personnes qui avalent complètement sont beaucoup plus rares. Les plans scats ne se trouvent pas facilement. C'est occasionnel. Le reste du temps, on baise comme tout le monde. Mais nous, on a ça en plus. C'est une liberté et une jouissance que les autres n'ont pas ».

 

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