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traitement de post-exposition anti VIH
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traitement de post-exposition anti VIH Copyright Sexe guide, Erik Rémès, Blanche 2004 Que faire en cas de rupture ou perte de préservatif ? Interrompre l'acte sexuel. Uriner pour nettoyer la queue. La nettoyer avec un produit désinfectant. Se laver le vagin ou le cul à l'eau et au savon (ne pas utiliser des produits détergent qui abîment les muqueuses). Procéder très doucement pour ne pas entraîner d'irritation des muqueuses. Si les deux partenaires sont séropositifs, il n'y a pas besoin d'en faire plus. Si l'un des deux est séronégatif, appeler l'hôpital et demander à joindre le médecin référent pour le « traitement post-exposition au VIH ». Il existe un traitement prophylactique dit de post-exposition (Source www.aides.org). Un traitement d'urgence s'il est pris après une exposition au VIH (rupture de préservatif, rapport non protégé, partage de seringues), permet de diminuer les risques d'infection. Si le traitement est efficace, la personne ne sera pas contaminée et ne deviendra pas séropositive. Ce traitement a montré son efficacité dans plus de 80 % des cas chez les professionnels de la santé accidentellement exposés au VIH. Le ministre de la Santé a demandé aux hôpitaux d'étendre son accès aux personnes confrontées à d'autres risques de contamination. Ce traitement est prescrit à « l'aveugle », il n'existe aucun test pour savoir si une personne a réellement été contaminée ou non dans les heures qui suivent une prise de risque. Basé sur une association d'antirétroviraux, il doit être prescrit dans les heures qui suivent l'acte sexuel potentiellement contaminant. Cependant, il est possible que le traitement soit efficace même s'il est commencé plus tardivement (jusqu'à 2 ou 3 jours au plus tard après le contact potentiellement contaminant). Ce traitement est lourd et contraignant. Il s'agit donc de bien mesurer le risque de contamination avant de prendre la décision de l'appliquer. Appeler l'hôpital le plus proche. Demander un « médecin référent pour la prise en charge des expositions au VIH ». Tous les hôpitaux doivent avoir désigné ces médecins. Ils s'occupent des professionnels de la santé en cas d'accident d'exposition au sang et des personnes exposées à un risque après un rapport sexuel ou un partage de seringue. • Si le standard ne sait pas quel médecin contacter, demander le service qui s'occupe des personnes atteintes par le virus du sida ou le service des urgences. Ne pas hésiter à insister. • Expliquer la situation à un médecin par téléphone, puis se rendre immédiatement à l'hôpital pour le rencontrer. Si l'on ne parvient pas à joindre un médecin, appeler un autre hôpital. Ce problème est à signaler à AIDES. • Si on ne peut pas téléphoner, aller directement aux urgences de l'hôpital le plus proche. • Pour évaluer le risque, on peut se rendre dans un CIDAG (Centre d'Information et de Dépistage Anonyme & Gratuit) et rencontrer un médecin. Le médecin tentera d'apprécier le risque de contamination encouru avant de prescrire ou non un traitement de « post-exposition ». Pour plus d'informations : Sida info service 0800 840 800
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