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quelles sont les thérapies sexologiques ?

 



quelles sont les thérapies sexologiques ? Sexe guide, Erik Rémès, Edition Blanche

Face à ces demandes, l'association de plusieurs types de techniques est nécessaire, d'où la formation pluridisciplinaire du sexologue. Les thérapies principales sont :

- Les traitements de couple (cothérapie de couples).

- Les traitements de groupes.

- Les fantasmothérapies.

- Les thérapies analytiques.

- Les traitements pharmacologiques.

- Les techniques de relaxation.

- Les techniques cognitivo-comportementales.

- Le conseil conjugal.

- Les thérapies corporelles individuelles ou de groupe.

- Les aspects chirurgicaux.

On peut dégager d'une consultation de sexologie orientée vers des conduites extrêmes ou vers l'homo ou bisexualité les demandes suivantes :

- Références, recherche d'un médecin compétent pour une communication plus libre.

- L'identité homosexuelle/sadomasochiste : le patient est-il homo/sadomaso ou non ?

Dans la vie du couple :

- problèmes de jalousie. - crainte du Sida. - décalage du désir. - problèmes d'impuissance.

Il reste à poser quelques préalables :

- La publicité, la presse ont créé un mythe responsable de troubles chez certains individus. (frustrations). - Toute demande thérapeutique passe par le respect du patient.. - Les normes ne sont pas morales mais statistiques uniquement. - La demande exprimée ne couvre pas le besoin réel. - La demande objective côtoie la demande subjective.

Suggestions spécifiques :

- Trois ou quatre entretiens seront nécessaires.

- Description éclairée du problème, son origine. Son évolution. - Traitements antérieurs. - Les écoutes médicales et autres. - Parler du mythe qui préoccupe l'esprit du patient. - Quel est le but concret à réaliser ? - Le patient garde-t-il ou non le contrôle de son problème ? (Son anéjaculation, par exemple, peut avoir une origine organique.) Dans l'affirmative l'aider à apporter un changement.

Thérapies intensives

Avec un thérapeute qualifié pour :

- une remise en cause globale de la personnalité du patient, de son existence.

- une dimension analytique.

- une thérapie sexologique.

Dans le cas d'un contrôle éjaculatoire par exemple :

- Méthodes comportementales essentiellement car il existe peu de causes organiques. On utilise la technique STOP and GO où l'homme apprend à reconnaître l'imminence de l'éjaculation. Le partenaire exerce alors une pression sur le gland. La « douleur » ainsi causée permet de diminuer l'excitation. En fait, il reste préférable d'arrêter la stimulation, l'érection diminue, la stimulation pourra alors se poursuivre et l'on modulera ainsi le moment du happy end. - Sexologie corporelle : où l'on identifiera le point de non-retour. La respiration rapide ou lente réglera la stimulation. Le contrôle éjaculatoire se résume bien souvent à une question d'apprentissage.

 

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