LE CORPS le biologique est fondamental dans le sexuel

le corps, le biologique est fondamental dans le sexuel Copyright Sexe guide, Erik Rémès, Edition Blanche

De nombreux manuels de sexologie expliquent la complexité des organes génitaux. Alors que tout un chacun sait différencier un nez d'une oreille, un pénis d'une paire de couilles, quelques personnes ne savent pas localiser exactement un clitoris. Ainsi le sexologue Kinsey, relatait le cas d'un homme qui, lorsqu'on lui demanda de localiser le clitoris de sa femme, pointa son doigt vers un grain de beauté situé sur les grandes lèvres. Depuis, heureusement, l'information circule un peu mieux. Toutefois, notre corps reste encore souvent un terrain de jeu inconnu. Pour Geneviève Paicheler 1 : les déterminants biologiques de la sexualité ne peuvent être ignorés. Toute théorie de la sexualité s'appuie sur une compréhension du potentiel et des limites anatomiques et biologiques qui sont autant de préalables à la sexualité humaine. En effet, par exemple, comment bien masturber le clitoris de sa compagne ou le sexe de son ami sans en connaître les spécificités physiologiques ?

On n'est donc jamais assez observateur et connaisseur de son propre corps. Les organes génitaux sont aussi divers que les visages humains. Ainsi, la forme et la taille des petites lèvres, comme la distance entre le clitoris, l'urètre et le vagin varient selon les femmes. Tout le monde se pose des questions concernant son anatomie. Mon sexe est-il assez gros ? Est-il normal qu'un sein soit plus petit que l'autre ? Est-il normal qu'un testicule soit plus bas que l'autre ? Où est mon clitoris, mon point G, ma prostate ? Pour Master et Johnson, « nous avons tous une anatomie génitale qui nous est propre, et une expérience des sensations et des échanges sexuels qui nous est plus personnelle encore. Les variations, y compris anatomiques, sont très importantes d'une personne à l'autre.».