LE CLITORIS

LE CLITORIS Copyright Sexe guide, Erik Rémès, Edition Blanche

Une observation scrupuleuse est recommandée. Mettez-vous dans des conditions confortables avec une lumière suffisante et patati et patata. Commencez par examiner la vulve et les lèvres. Notez la douceur de la peau et des poils pubiens. Écartez alors doucement les lèvres externes avec vos doigts, examinez ce qui se trouve à l'intérieur. Identifiez les petites lèvres, le clitoris 1, l'ouverture urinaire, et l'ouverture vaginale. Si vous voulez mâter, la femme peut également vous aider en écartant ses lèvres de ses mains. Si vous n'arrivez pas à identifier son clitoris, demandez-lui de vous le signaler. Une fois trouvé le minikiki, identifiez-en les différentes parties, gland et capot. Soyez très doux en l'examinant le clitoris. C'est une petite chose extrêmement sensible et délicate.

Le clitoris, situé au-dessus du méat urinaire au point de conjonction des grandes et petites lèvres est un organe érectile richement innervé, vascularisé, et hautement érogène. Ce mot vient du Grec qui signifie « verrou ». Il demeure le seul organe des deux sexes dont l'unique fonction soit d'enregistrer des sensations et du plaisir érotique, oui-oui ! Le clitoris contient 8 000 terminaisons nerveuses (deux fois plus que dans le pénis). Il joue un rôle capital dans la préparation du coït et le déclenchement de l'orgasme. Il constitue l'équivalent miniature du sexe masculin. Comme le susnommé, il comporte une partie interne et une partie externe ; mesure en moyenne 3-4 mm pour un diamètre de 6-7 mm. Constitué d'un corps spongieux identique à celui du pénis, il se congestionne et se dresse fièrement pendant l'excitation sexuelle et peut gagner quelques millimètres. Stimulé par des caresses ou un rapport sexuel, il se gonfle, entre en érection et se dégage de son capuchon : « chéri, suces moi le clito, je bande ». Le clitoris possède un gland à son extrémité qui possède un équipement sensoriel remarquable faisant de lui une zone érogène privilégiée. Sa taille est variable d'une femme à l'autre. Pourtant, ce qui intéresse souvent le mâle, c'est le bon gros vagin, peu innervé et moins adapté à la jouissance. On devrait toujours prendre en compte ce précieux outil de jouissance qu'est le clitoris plutôt que de se focaliser sur le vagin.