Le site de l'écrivain Gay
 

LE VAGIN

 



LE VAGIN Copyright Sexe guide, Erik Rémès, Edition Blanche

En écartant les grandes et petites lèvres, on découvre l'entrée du vagin 2 : un orifice de 5 centimètres de diamètre environ. Glissez votre doigt à l'intérieur : le climat est tropical, il fait chaud (37°) et humide. Le vagin débouche sur un couloir de chair élastique d'une dizaine de centimètres innervé uniquement sur son premier tiers. L'intérieur du vagin lui, n'est pas innervé et donc n'est pas à même de pouvoir provoquer des sensations. C'est à l'intérieur du vagin que le pénis pénètre triomphalement lors du coït pour y déposer les spermatozoïdes durant l'éjaculation ou y passer du bon temps.

L'orifice vulvo-vaginal est, chez les femmes vierges, rétréci par une fine membrane comportant de nombreuses fibres élastiques qui se déchirent lors du premier rapport sexuel : l'Hymen. C'est une fine rondelle membraneuse (de là l'expression « je vais t'éclater la rondelle ») à l'entrée du vagin, qui en limite l'ouverture et dont la forme, la consistance, la résistance, la sensibilité et la vascularisation varient d'une femme à l'autre. Les parois du vagin possèdent des glandes qui sécrètent des lubrifiants qui facilitent la pénétration. Il comporte également de nombreuses terminaisons nerveuses capitales dans l'excitation sexuelle et le plaisir. Le vagin est un canal cylindrique musculeux et membraneux très dilatable et élastique. Il mesure environ 6-7 cm de longueur et peut augmenter de plusieurs centimètres pour accueillir un pénis généreux ; sa largeur est en moyenne de 2,5 cm, mais peut s'élargir considérablement jusqu'au point de laisser passer un bébé lors de l'accouchement.

Le vagin possède deux points principaux de sensation. Le premier, appelé plate-forme orgasmique, se trouve à l'entrée du vagin et n'a donc pas besoin d'un long pénis pour le stimuler. L'autre, c'est le buttage, au fond du vagin, apprécié de celles qui aiment les pénétrations profondes (certaines positions comme la cavalière assise ou la levrette, en favorisent la stimulation).

Le cul-de-sac vaginal. Peu de gens connaissent l'existence du cul-de-sac vaginal, un nom bizarre à donner une érection à n'importe quel psychanalyste. Le vagin ne s'arrête pas au col de l'utérus, non-non. En temps normal, l'utérus repose sur le vagin et en bloque le fond. Lorsqu'il se produit une excitation, les muscles se contractent et l'utérus se soulève, dévoilant le cul-de-sac vaginal : la partie du vagin caché par le col. Cette zone ne s'ouvre qu'en cas de forte excitation. Lorsqu'il est excité, le col de l'utérus des femmes remonte et crée une sensation de vagin vide. Le besoin de combler ce vide par un phallus ou un godemiché est donc tout naturel.

 

www.erikremes.net