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LE POINT G

 



LE POINT G Copyright Sexe guide, Erik Rémès, Edition Blanche

Le point G 3 est, avec le clitoris et le vagin, un des trois organes centraux du plaisir et de l'orgasme féminin. C'est un petit amas de terminaisons nerveuses et de glandes, proche de l'urètre de la femme. Lorsqu'il est excité, il enfle et fait saillie sur la paroi vaginale. Le point G (où zone du fascia de Halban), varie de 0,75 à 3 cm de diamètre. Il se localise au-dessus de la jonction de la vessie et de l'urètre, au niveau de la partie supérieure de la face antérieure du vagin, côté pubis. Il est repérable en s'aidant d'une main posée sur l'abdomen qui va à la rencontre du doigt introduit dans le vagin juste au-dessus de l'os pubien.

Éjaculation féminine 4. Ernest Gräfenberg, gynécologue allemand identifia dans les années 1940 une petite zone qui, convenablement stimulée, provoque des sensations intenses et débouche sur un orgasme accompagné parfois par l'émission d'un liquide incolore et inodore. Les sexologues parlent alors « d'éjaculation féminine ». Ce fluide est composé d'une enzyme que l'on retrouve également dans les sécrétions de la prostate de l'homme. De nombreuses femmes, mal informées, ont été affolées les premières fois par cette éjaculation féminine ; certains médecins pouvant la rapprocher d'un problème d'incontinence. Certains chercheurs pensent que le point g est lié à un faisceau de nerfs qui appartiennent à la structure profonde du clitoris découverte à la fin des années quatre-vingt-dix. s'il existe, la taille, la localisation et la sensibilité du point G sont variables d'une femme à l'autre.

Le point G se situe juste derrière l'os pubien, dans la paroi antérieure du vagin, entre le canal excréteur de l'urine et la base de la vessie. C'est un organe de la taille d'un petit haricot qui triple de volume sous l'effet de stimulation. Il faut savoir que la taille de ces attributs n'influe aucunement sur leur réponse aux stimuli. Les femmes réagissent différemment à la stimulation du Point G, tout comme certaines sont plus sensibles que d'autres à l'excitation des mamelons ou de toutes autres parties du corps. Sa taille, comme sa sensibilité, sont fortement variables d'une femme à l'autre. Mais, tout comme pour les seins ou les mamelons, la taille n'est pas proportionnelle à la sensibilité. Au début, tout au moins, le point G est plus facilement accessible aux caresses digitales qu'à la stimulation du pénis. Les sensations de plaisirs n'apparaissent qu'après quelques minutes de pression digitale, beaucoup plus fermes que celles de la masturbation clitoridienne. La stimulation du point G est souvent accompagnée de l'envie d'uriner.

Il peut être difficile de repérer soi-même son point G. On peut le localiser par un doigt recourbé. Certaines femmes préfèrent parfois la stimulation extérieure par des pressions abdominales circulaires rétropubiennes. Des pressions directes circulaires sur l'orifice urétral qui s'engorge et tend à s'extérioriser davantage, se révèlent souvent efficaces.

 

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