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ORGASME CLITORIDIEN ET VAGINAL

 



ORGASME CLITORIDIEN ET VAGINAL Copyright Sexe guide, Erik Rémès, Edition Blanche

Certaines femmes sont-elles clitoridiennes et d'autres vaginales ? Ces distinctions ne sont-elle pas purement culturelles et réductrices ? Des femmes ne pourraient parvenir à l'orgasme que par la stimulation du clitoris tandis que d'autres auraient besoin d'un rapport sexuel. La fonction érotique résulte d'un apprentissage. À la différence de l'homme qui concentre la plus grande partie de sa sensibilité au niveau du gland du pénis, il semble que pour le plaisir féminin, l'orgasme résulte de stimulations de zones très différentes.

Le clitoris est une des parties les plus sensibles du corps de la femme. Son rôle est exclusivement sexuel. Des capteurs sensoriels spécifiques du plaisir y sont très nombreux. Il peut être stimulé directement par des caresses manuelles ou buccales, ou indirectement lors du rapport sexuel par l'intermédiaire des petites lèvres ou par le pubis du partenaire. Mais il existe d'autres zones particulièrement érogène, en particulier la paroi antérieure du vagin avec le point G ou zone de Gräfenberg. La stimulation peut être manuelle ou coïtale.

Les sensations procurées par la stimulation du clitoris et celles du point G sont totalement différentes. Les femmes capables de ces deux types d'orgasmes sont catégoriques dans leur description. Elles font la différence entre l'orgasme clitorido-vulvaire et l'orgasme coïtal profond. L'orgasme externe clitorido-vulvaire est engendré par la stimulation directe du clitoris et de la vulve. L'orgasme déclenché par la stimulation du clitoris est jugé par certaines femmes comme plus intense. L'orgasme coïtal profond fait lui intervenir le point G et la relation au partenaire. L'orgasme clitorido-vulvaire est immédiat, paroxystique et ponctuel. Après l'orgasme, la stimulation clitoridienne est désagréable et douloureuse. Au contraire, l'érogénéïté du point G n'apparaît qu'après plusieurs minutes de stimulation. Cela, après qu'ait disparu l'envie d'uriner. Après un orgasme coïtal profond, cette zone est susceptible de stimulations répétées.

Les conditions d'accès à ces deux sortes d'orgasme, externe et profond ne sont pas identiques. Pour parvenir à l'orgasme externe clitorido-vulvaire, la femme concentre entièrement son attention sur la zone clitoridienne en raidissant son corps. La moindre distraction conduirait à l'échec. La sollicitation clitoridienne, ponctuelle, tenace, prolongée, finit par provoquer des contractions involontaires et régulières de la plate-forme vaginale. Ce type d'orgasme, bien décrit par Masters, est sous la dépendance des contractions du muscle releveur de l'anus.

Au contraire, l'orgasme coïtal profond ne peut être atteint que par des mouvements coïtaux ou digitaux vigoureux, exerçant une pression répétitive sur la zone du fascia de Halban. Il implique une mobilité de la charnière lombo-sacrée, un ajustement des deux partenaires pour découvrir la zone érogène privilégiée du point G. L'orgasme déclenché par le coït, par la stimulation de la paroi antérieure du vagin dans certaines positions et par la stimulation du col de l'utérus, apparaît comme plus interne, plus profond mais moins intense et plus subtil.

 

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