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SENSIBILITÉ DE LA PEAU

 



SENSIBILITÉ DE LA PEAU Copyright Sexe guide, Erik Rémès, Edition Blanche

L'organe sensoriel le plus volumineux chez l'humain est la peau. C'est une merveilleuse usine à sensation ; bourrée de capteurs en tout genre et de mécanismes sophistiqués qui vont nous informer (chaleur, froid, humidité, douleur), nous alerter, nous protéger, climatiser notre corps, dévoiler nos sentiments, traduire notre mode de vie, afficher nos maladies. Ce « tissu intelligent », composé de milliards de cellules, ne comprend que quelques millimètres d'épaisseur. La peau est un bouclier à deux faces, qui protège autant des agressions extérieures que des pertes de substances internes. La surface de la peau équivaut à celle d'un grand drap de bain : 1,5 à 2 mètres carrés. Son poids : 3 à 10 kg chez l'adulte. Elle est le plus grand organe humain. Son épaisseur : de 0,5 millimètres sur les paupières à 4 à 5 millimètres dans le haut du dos, parfois plus comme sur la plante des pieds. En moyenne, l'épiderme mesure 0,1 millimètre d'épaisseur. La peau est nourrie par de fins capillaires sanguins ; mis bout à bout, ils représentent un mètre par centimètre carré. Elle reçoit aussi les extrémités des nerfs qui lui permettent instantanément de percevoir des sensations. On compte une moyenne de 170 récepteurs sensoriels par centimètre carré.

Toucher une personne produit une sensation de pression sur la peau. Ce sens permet de recevoir et de transmettre simultanément des sensations. Le toucher représente donc une communication sensorielle privilégiée, une communion même. La peau possède près de 1,5 million de récepteurs sensoriels réagissant spécifiquement au contact. Les récepteurs sensoriels sont formés d'appendice de neurones sensitifs qui se terminent dans la peau. Il existe différents récepteurs cutanés spécialisés pour un type de stimulus particulier et situés à des profondeurs variables. Par exemple, les glandes de Merckel et de Maeissner détectent les effleurements ; les terminaisons de Ruffini sont sensibles à la chaleur ; les bulbes de Krause réagissent au froid ; et le corpuscule de Pacinian se manifeste lors une forte pression et semble annihiler les autres sensations. Certaines parties du corps possèdent un plus grand nombre de ces terminaisons nerveuses. Leur stimulation sera donc plus productive en terme de sensations. Ainsi, nos zones érogènes sont-elles plus innervées et sensibles.

 

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