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L'ORGASME
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L'ORGASME Copyright Sexe guide, Erik Rémès, Edition Blanche « J'explose », « je deviens folle »... L'orgasme se distingue par le plus haut point des tensions sexuelles et par le début de leur relâchement. C'est à ce moment que se produit le plaisir sexuel, plus ou moins intense, et des contractions involontaires de certains organes pelviens à 0,8 secondes. Cette période peut être très violente, mais est extrêmement rapide : 5 à 15 secondes. Le cerveau humain reçoit des stimulus sexuels du corps, auquel il répond. Le cerveau peut répondre à une pensée (imagination sexuelle), aux stimulus visuels (face à une nudité), à la stimulation audible (la voix), aux stimulus olfactifs (l'odeur du corps), et au goût (le goût du corps d'un associé). Ou être excité par les attouchements. Tandis que l'esprit et le corps sont capables d'éprouver une excitation séparément, ils ne peuvent pas éprouver l'orgasme l'un sans l'autre. L'orgasme exige que l'esprit et le corps travaillent ensemble. Toutes les stimulations et éveil sexuels peuvent provenir de l'un ou de l'autre, mais l'orgasme a lieu grâce aux deux. Les femmes décrivant leurs orgasmes en parlent souvent en termes très-très lyrique : « je suis au paradis », « mon corps explose dans l'univers ». Chez l'homme, le visage peut se crisper jusqu'à exprimer de la douleur, les yeux se révulsent, les mâchoires se serrent, le corps tout entier se convulse. Hommes et femmes ne vivent pas de manière identique l'orgasme. Il semble que la jouissance féminine soit plus intense et volcanique que celle de l'homme. La sexualité féminine est plus complexe, subtile et cérébrale que celle de l'homme qui ne montre souvent que ses aspects les plus bestiaux, possessifs ou agressifs. La virilité se définit encore trop souvent par la possessivité et la féminité par le désir d'être aimée passionnément. Après l'orgasme, tous les changements qui se sont produits dans le corps durant la phase d'excitation et durant la phase de l'orgasme vont disparaître plus ou moins rapidement pour revenir à l'état initial. L'orgasme peut s'accompagner de sensations fortes, voire violentes pouvant entraîner de courtes pertes de conscience. Ainsi, l'appelle-t-on la « petite mort ». Il peut s'atteindre de plusieurs manières : masturbation, caresses des zones sensibles variant suivant les individus ou coït. On parle rarement de ses orgasmes à son partenaire. Pourtant, les décrire en détail est un exercice très instructif sur la manière dont on vit et perçoit sa sexualité. Un orgasme plus ou moins fort selon les individus accompagne l'éjaculation. Certains ne montreront aucun signe de leur jouissance, resteront stoïques tandis que d'autres, plus expansifs, crieront, voir hurleront au loup, le corps tendu comme par la rage et traversé de violents spasmes. Il n'existe pas de réactions dites types ou normales à l'orgasme. Chacun suivant sa constitution mentale et physique exprimera plus ou moins fortement cet instant. Il est à noter toutefois qu'une grande inhibition psychologique est un frein à l'expression et au ressenti de l'orgasme et que la manifestation de ses sensations (comme celle de ses sentiments amoureux ou autres) fait l'objet d'un long apprentissage mental pour peu que l'on veuille ou puisse faire cette démarche. Les causes du manque d'orgasme sont principalement psychologiques, relationnelles, rarement organiques. Ainsi retrouvons-nous souvent parmi les causes : la difficulté à s'abandonner, la peur de perdre le contrôle, la peur de l'intimité, la peur d'être entendue, une éducation négative face à la sexualité, un conflit avec le partenaire, une stimulation insuffisante ou inadéquate...
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