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Question de fréquence de la masturbation

 



Question de fréquence de la masturbation Copyright Sexe guide, Erik Rémès, Edition Blanche

La fréquence des masturbations dépend bien entendu du bon vouloir de chacun. Quelques hommes aiment attendre quelques jours avant de se masturber à nouveau, afin de bien remplir le spermarium et d'avoir une jouissance plus intense. D'autres, stakhanovistes de la branlette, s'y adonnent immodérément et ce, plusieurs fois par jour. Une homme, même de bonne composition, devra toutefois faire attention à ne pas épuiser ses forces naturelles afin de satisfaire son ou ses partenaire(s). De vieilles croyances, comme toujours liées aux censeurs de quéquettes, moralistes et autres porteurs de cornettes, avaient fait de la brandade de morue un acte répréhensible, malsain voir dangereux. Nous arrivons ici au fameux « ça rend sourd », « C'est sale », « c'est mal »... bref l'immuable litanie hétérorépressive. Toutefois, les parents ne devraient jamais culpabiliser leur enfant. Les travaux de nombreux sexologues comme Master et Johnson ont prouvé que la masturbation, ne rend ni sourd, ni aveugle, ni fou, ne provoque aucune maladie, ni ne nuit à la santé. Ni néfaste ni dangereuse, elle permet aux enfants un meilleur apprentissage de la sexualité. Pourtant, parfois, le poids répressif de notre éducation donne un goût amer à la jouissance.

L'apprentissage se fait donc sur la tas, seul ou avec un copain, par un hasard plus ou moins prémédité. C'est en se touchant involontairement le sexe que le jeune garçon, provoque une érection et ressent de curieuses et nouvelles sensations, « oulala mais qu'est-ce que c'est que ça ? » Quelle surprise en effet que de se lever un beau jour et de découvrir sa « bistouquette » toute dure et tendue. Tout dévoué à leur nouveau jouet, un zizi bien dur, l'adolescent commencera donc une série d'expérimentations, des plus simples au plus raffinées. L'enseignement sur la brandouille comme sur d'autres pratiques sexuelles étant quasiment nul dans nos civilisations sexuellement archaïques, chacun devra donc découvrir et redécouvrir des pratiques ancestrales. Il faut alors parler d'apprentissage solitaire. Sans se lancer dans l'ethno-sexologie, on peut regretter que nos cultures occidentales délaissent à ce point l'éducation sexuelle de leur progéniture. Bien des solitudes, angoisses, pulsions criminelles ou acte de violence seraient certainement prévenus.

 

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