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Principales positions pour le coït

 



Principales positions pour le coït Copyright Sexe guide, Erik Rémès, Blanche 2004

Une position peut se révéler plus stimulante que d'autre pour des raisons autres que physiologiques. Certaines femmes préfèrent être face à leur homme pour mieux le regarder et communiquer. D'autres préfèrent des sensations plus « chiennes » et « bestiales », à quatre patte, l'homme derrière. La cambrure du dos du partenaire pénétré ainsi que celle du partenaire pénétrant est capitale pour le plaisir. Modifier cette cambrure permet de varier l'angle d'insertion du pénis. Savoir ce qui vous plaît comme ce qui vous déplaît se révèle donc primordial.

La position la plus courante de fornication est celle du missionnaire : la femme couchée sur le dos, les jambes écartelées, l'homme vautré sur elle, pénétrant le fourre-bite. Cette position commune permet l'insertion aisée du pénis. Cette posture permet également aux deux protagonistes de se regarder droit dans les yeux et, éventuellement, de s'embrasser autant qu'ils le désirent. Si la femme le souhaite, elle peut lever encore plus haut les jambes en l'air, et entourer le dos de son partenaire, ce qui permet une pénétration encore plus profonde et intense du gland turgescent. Le problème est que beaucoup de femmes se sentent écrasée dans cette posture et éprouvent du mal à respirer (surtout dans les cas de mari obèse, ce qui est fréquent après quelques années de mariage). De plus, il leur est ainsi quasiment impossible de valser du bassin et de se masturber le clitoris.

L'homme sur la femme. L'homme sur la femme qui entoure la taille de son partenaire avec ses jambes. La femme cuisses bien écartées, jambes pliées. Position idéale pour guider le pénis et pour faciliter l'entrée du vagin. Cette position permet la stimulation vaginale autant que clitoridienne. La femme peut également positionner ses pieds ou ses mollets sur les épaules de son partenaire, les cuisses ramenées sur la poitrine, permettant une pénétration vaginale maximale.

L'homme sur la femme qui allonge ses jambes. La verge est parallèle aux parois du vagin, ce qui est très agréable à la femme. Le mâle peut écarter légèrement ses jambes tendues. La stimulation clitoridienne est maximale. L'homme à genoux devant la femme. Au bord du lit, la femme est fourrée par l'homme qui s'agenouille entre ses cuisses.

La femme sur l'homme. Cela peut être lassant pour la femme de se faire toujours prendre passivement dans les mêmes positions par un hétéro sans imagination. Les positions ou la femme est sur l'homme permettent donc de varier les plaisirs et de réfréner les pulsions dominatrices du « phallus sur pattes ». Elle peut ainsi maîtriser le rythme et la profondeur de la pénétration. Lorsque la femme est assise à califourchon sur l'homme, elle peut ainsi stimuler ses muscles pelviens, son Point G, le cul-de-sac vaginal et le col de l'utérus. Utilisez le pénis pour prendre du plaisir, changez de positions et de rythmes. Le « missionnaire » travaille essentiellement les muscles pelviens.

La femme allongée sur l'homme allongé. La femme, les jambes tendues ou légèrement pliées, la poitrine plaquée sur celle de son compagnon ou en appui sur les avant-bras, monte et descend sur le pénis tumescents au rythme qui lui chante. L'homme, totalement passif et soumis au bon vouloir de sa partenaire, se concentre sur son plaisir et peut accentuer les vas et viens par d'amples mouvements du bassin ou en lui tenant les hanches. Beaucoup de femmes apprécient cette position qui permet une stimulation clitoridienne rythmée. Celle-ci peut également profiter de la passivité de son jules pour lui glisser subrepticement un doigt dans le derrière.

La femme à califourchon sur l'homme allongé. La femme se place à califourchon sur son partenaire en maintenant le pénis dressé à la perpendiculaire. Elle peut alors faire monter son bassin sur le pénis ou opérer des roulements de hanches au rythme qu'elle désire en contrôlant la profondeur de la pénétration. Chacun a les mains libres pour caresser, griffer ou gifler son partenaire. Le spectacle de la poitrine ondoyante et du pénis pénétrant en excite plus d'un. La femme peut également se positionner à califourchon sur l'homme, la nuque en direction de la tête de son compagnon. Celui-ci a tout loisir d'admirer la croupe de sa petite chatte. Cette position permet à la femme de masser généreusement le scrotum de son Jules et de lui pétrir les testicules.

L'homme derrière la femme. Excitantes parce que bestiales, ces positions permettent d'éprouver des sensations animales très variées.

La levrette. La femme à quatre pattes, l'homme agenouillé derrière elle, la pénètre sauvagement. Ce dernier peut placer son buste sur celui de sa partenaire ou rester le dos droit. Dans ce premier cas, il peut caresser les nichons de sa compagne, son dos, ses épaules, le clitoris. Cette position stimule le point G et le col de l'utérus. La femme allongée sur le ventre, l'homme allongé sur elle. Le buste redressé, appuyé sur les avant-bras ou le corps allongé sur le lit. Un travail de cambrure des reins permet une pénétration encore plus profonde de l'engin. L'homme appuyé sur les avant-bras contrôle la profondeur et le rythme de la pénétration.

La femme et l'homme allongés sur le côté. Cette position dite de la « petite cuillère », très utile pendant la grossesse, pratique et excitante, permet à l'homme de caresser les seins et le clitoris durant la pénétration. La femme, si elle se sent particulièrement toute cochonne peut exagérément tendre les fesses vers le vit de son jules afin de le rendre fou de désir. Au choix, celui-ci pourra alterner pénétration anale et vaginale comblant un à un tous les orifices hurlant de sa compagne. L'un et l'autre peuvent contrôler le rythme et la rapidité du fourrage.

L'homme assis, jambes allongées, la femme assise en lui tournant le dos, les jambes pliées au dessus de lui. La femme prend appui sur ses pieds pour aller et venir sur la verge, tandis que l'homme la maintient par les cuisses ou par la taille et guide le mouvement.

Autres variantes

Coït intercrural. L'insertion du pénis entre les cuisses du ou de la partenaire. représente une alternative au coït anal et vaginal pour éviter les déflorations ou les grossesses. Il existe plusieurs positions pour un coït intercrural. Debout, l'actif se place derrière le passif et introduit son sexe entre les cuisses. On peut également s'asseoir sur les genoux de l'actif. Il s'agit en fait de former avec ses cuisses une petite cavité qui servira d'orifice artificiel.

Coït intermammaire, poétiquement appelée « cravate de notaire » ou encore « Napoléon sur les remparts » consiste à se masturber le phallus entre les seins généreux d'une femme et d'éjaculer sur son cou. La femme n'est pas passive puisqu'elle peut, de ses mains, accentuer la pression de ses seins sur le sexe tout en léchant le gland turgescent de son amant. Certaines femmes, trop peu pourvues, ne permettent pas ce genre de jeu. Les fesses peuvent alors servir de substitut.

 

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