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Fist-fucking mode d'emploi 2

 



Mouvements. Il faut prendre tout son temps. Un fist doit prendre un bon moment et ces jeux comptent parmi les plus longs. Il faut commencer d'abord par enfoncer un doigt, jouer avec, puis découvrir l'intérieur de son partenaire, ses endroits sensibles, ses zones érogènes. Le ou la fisté doit désirer se donner entièrement, s'abandonner à son fisteur. Un sentiment d'amour et de don de soi est donc primordial dans la réussite du fist. Il s'agit de laisser monter graduellement l'excitation. Lentement, il faut d'introduire un à un les autres doigts. Une fois les quatre doigts rentrés, (ce qui est généralement assez facile) commencez un mouvement lent de rotation en introduisant calmement le pouce puis la main entière jusqu'au poignet. Surtout, pas de mouvements brusques, personne ne cherchant ici à faire accoucher une vache. Certains hommes ou femmes, que le fist soit anal ou vaginal ne pourront supporter plus de quelques doigts. Le poing du fisteur, surtout dans les premiers temps, ne pourra pas toujours rentrer totalement. N'oublions pas que sous le muscle, il y a les os du bassin : certaines morphologies osseuses ne permettront jamais le passage de la main ! Dans ce cas n'insistez pas. Il faut respecter son partenaire et ne pas forcer. Le but de ce jeu sexuel n'est pas forcément de faire rentrer l'intégralité de la main. Déjà, trois, quatre voire cinq doigts peuvent procurer des sensations fortes. Des mouvements de va et vient accentueront l'excitation. Il est évident qu'une femme vierge de la rosette, n'ayant jamais été sodomisée, ne pourra pas facilement se faire fister analement. Côté vagin, que l'on ait affaire ou non à une parturiente, l'élasticité naturelle permettra des jeux plus profonds voire intégraux. Quelques personnes n'arrivent jamais à se faire fister que le problème soit d'ordre physiologique (vagin ou anus trop serrés) ou psychologique, le sentiment de dégoût empêchant de dépasser ses propres peurs.

L'éthique. Le fisté doit se donner complètement à l'autre. Le fisteur doit rester très attentif aux signes du fisté. Un mot simple comme « STOP » (qui est un signal d'une halte dans les jeux hards) peut être utilisé comme signe de l'arrêt des festivités. Le fisté peut aider la pénétration en poussant sur son diaphragme, mais surtout sans trop forcer ! Les premières fois on ne se fait pas fister facilement. L'idéal est de faire les choses progressivement, de s'y prendre nuit après nuit, semaine après semaine. Plusieurs séances seront souvent nécessaires. Godes et butt-plugs (godes dont la forme est spécialement étudiée pour rester à sa place dans l'anus après introduction) sont souvent utilisés comme prélude pour ces séances afin d'ouvrir plus largement con et cul. Avec le temps, la confiance en soi augmente et le plaisir va en décuplant. Un travail psychologique d'acceptation s'effectue à son insu et le libère de ses éventuelles inhibitions. A ce propos, l'inhibition existe tout autant pour le fisté que pour le fisteur ! Il n'est pas évident pour celui qui fiste d'avoir sa main dans le corps de l'autre. De plus le cul est encore un endroit tabou du corps. On peut également travailler le cul avec des godes de plus en plus gros. De gros concombres font aussi très bien l'affaire, demandez conseil à votre épicier ! Mais il ne faut pas l'oublier, le but du fist est de procurer du plaisir, pas de la souffrance et de ne pas traumatiser outre mesure les muqueuses.

Une fois la main rentrée jusqu'au poignet, repliez progressivement tous vos doigts à l'intérieur. Ressortez légèrement la main puis tournez la. A chacun de trouver son rythme, rapide ou lent. Des sécrétions internes sont alors provoquées. On peut également pratiquer un va et vient, le point fermé, et branler la chatte ou le cul. Ou encore aller d'avant en arrière comme un piston. Lorsqu'on se fait fister, les râles de plaisir peuvent devenir de véritables hurlements, il ne faut pas s'en inquiéter. Certains fisteurs expérimentés arrivent même à sodomiser leur partenaire tout en les fistant. Le fisté est alors à quatre pattes, le fisteur se mettant derrière lui, et hop ! Les godes peuvent aussi être utilisés.

Comment se retirer ? La façon de se retirer est capitale. Il faut, là encore, prendre son temps. Le fisté doit se décontracter en respirant à fond et expulser très lentement la main du partenaire. Le fisteur ne doit pas retirer sa main rapidement. Il doit le faire graduellement en s'y prenant à plusieurs reprises. En fait, il doit sortir sa main puis la faire repénétrer à plusieurs reprises. Ceci en sortant de plus en plus à chaque fois. Ainsi, le muscle anal se resserre progressivement. A chacun de trouver, avec l'expérience, ses propres techniques. L'idéal est d'être aussi bien fisteur que fisté. Vous serez à même de découvrir la manière d'élargir le cul de l'autre. Lors d'un fist, il peut arriver que l'on ressente un orgasme. Cela n'est pas systématique et n'arrive pas à tout le monde. Cet orgasme peut ou non s'accompagner d'une éjaculation masculine ou féminine. La sensation d'éjaculer à vide est très intense mais peut également être vécue, par certains comme une frustration. Cet orgasme est tout à fait naturel. Le massage répété des différentes glandes internes peut le provoquer. En effet, lors d'un fist, avec sa main, on peut masser la prostate mais aussi la vésicule séminale ainsi que la vessie. C'est le contact avec ces glandes qui provoque cet orgasme. Comme nous venons de le voir, on peut également appuyer sur la vessie. L'émission d'urine est donc assez fréquente.

 

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