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L'ENDOSEXUALITÉ SEXUALITÉ INTRACORPORELLE

 



L'ENDOSEXUALITÉ : SEXUALITÉ INTRACORPORELLE Copyright Sexe guide, Erik Rémès, Blanche 2004

Lavements rectaux, sondes urinaires, fist-fucking, urophilie, coprophilie, fluides corporels, autant de pratiques surprenantes pour le commun des mortels. « Comment ? Un lavement anal peut être un jeu sexuel ? » ; « Des hommes jouissent en se mettant des sondes dans le sexe ? » ; « Mais comment font-elles pour se prendre une main dans le vagin ou dans l'anus ? » Autant de questions que l'on peut entendre. Notre sexe planète est multiple, ses jeux sont variés, raffinés et pas toujours compréhensibles. Voici quelques jeux sexuels originaux qui permettront à ceux qui sont intéressés par la nouveauté de varier leurs pratiques et d'agrandir leur palette sexuelle. À chacun, suivant ces envies et fantasmes d'explorer ou non de nouveaux terrains. L'essentiel est d'être en accord avec soi-même, son partenaire et sa propre morale.

Ces jeux endosexuels ont l'originalité de pénétrer à l'intérieur du corps. Finie la primauté du visuel, ici on voyage à l'intérieur du corps, on explore ses voies internes. Là où le sexe en érection s'arrête dans le vagin, la main du fisteur s'avance ; l'eau du lavement pénètre plus profondément et remonte nos intestins. Faire l'amour comme un spéléologue rentre dans la terre. L'intérieur du corps devient ici un terrain d'exploration, un nouveau monde. Cette queue qu'on aime tant, on l'explore, on la pénètre ici d'une sonde de 40 cm, d'un crochet qui va la faire uriner et lui provoquer une jouissance intense. Ce n'est pas la queue qui pénètre, c'est elle qui se fait pénétrer. « Regardez cet homme, on lui baise la queue ! ». Le monde à l'envers, le monde de l'intérieur. Où l'on explore des canaux profonds, où l'on découvre d'interminables tuyaux. Fini le dictat de l'apparence, on aime ici ce qui ne se voit pas. Faire l'amour comme on donne son corps à la médecine, son amant comme un gynécologue.

Stigmatophilie. Le fait d'être attiré par des partenaires présentant des tatouages, piercing ou autres marques se nomme stigmatophilie (terme inventé par le sexologue John Money).

 

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