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Action d'Act Up dans les bureaux de l'éditeur de "Serial Fucker"

Une vingtaine de militants d'Act Up Paris ont "zappé" (selon Act Up) ou "saccagé" (selon l'éditeur) vendredi les bureaux des éditions Blanches, éditeur de "Serial fucker, journal d'un barebacker", le livre d'Erik Rémès, et d'Alain Soral, sociologue homophobe.

"Après avoir mis à sac le bureau de Franck Spengler, ils n’ont pas hésité à agresser physiquement l’assistante de ce dernier qui tentait de s’opposer à cet acte de violence" a indiqué l'éditeur dans un communiqué. "Act Up qui prétend défendre la liberté d’expression quand celle-ci menace sa propre liberté ne tolère pas qu’un éditeur publie un texte sur une pratique sexuelle dangereuse, "le barebacking", qui se pratique dans la communauté gay" ajoutent les éditions Blanche. L'association a annoncé cette action dans un communiqué intitulé "les éditions Blanche veulent notre mort".

"Les éditions Blanche ont publié "Serial Fucker, journal d'un barebacker", un livre d'Erik Rémès qui lance un appel à la contamination des militants d'Act Up Paris" indique l'association. "Dans ce même livre, l'auteur prodigue de conseils sur la manière de contaminer quelqu'un à son insu."

Erik Rémès écrit également dans son livre : "Pour plomber quelqu'un, c'est également très simple. Il suffit d'un peu de doigté, de patience et de subterfuges". Et il indique plusieurs façons de contaminer quelqu'un à son insu, en faisant semblant de mettre une capote, en la retirant discrètement, ou en la détériorant avant de l'utiliser.

L'éditeur " condamne avec véhémence cette atteinte à son droit de publier et se réserve le droit de porter cette affaire devant les tribunaux".

NDLR : Les "méthodes" indiquées par Erik Rémès pour contaminer quelqu'un à son insu sont précisées par Gay.com (sans entrer dans les détails) afin d'informer ceux qui pourraient être confrontés à des personnes souhaitant les contaminer à leur insu (et connaissant déjà ces méthodes).

La plus grande vigilance est donc conseillée lors de rapports sexuels avec un inconnu, même si celui-ci accepte de mettre un préservatif, dont il faut contrôler l'état (l'idéal étant d'utiliser les siens et de les enlever de leur étui devant le partenaire) et la présence effective lors de la pénétration.