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Sexualité et MST erik remes, guide du sexe gay-sexe guide, Blanche

 



SEXUALITE ET MST
LES MALADIES SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
Copyright Erik Rémès, tous droits réservés, Édition Blanche
On ne peut parler de sexe sans parler de maladies sexuellement transmissibles (MST), et de sida : ce virus apparut au début des années 1980 dont tout le monde est concerné. La contamination hétérosexuelle prédomine et concerne maintenant 41% des cas diagnostiqués. Les règles de safe sexe sont, en apparence, simples : pas d'échange de fluides contaminants (sperme et sang) entre eux (soit directement, soit par l'intermédiaire d'un instrument comme une sereingue ou un god) ; pas non plus de contact de ces liquides avec les muqueuses (bouche, anus, vagin, gland) ou avec des écorchures. Des préservatifs sont utilisés pour les pénétrations, des gants pour le fist et du matériel désinfecté avant chaque usage et entre chaque partenaire.
Le sida et les MST se transmettent par le sang, le sperme et les sécrétions. Mais, comment envisager une sexualité dont serait justement exclue le sperme, le sang et les sécrétions ? En fait, le safe sexe revient à nier l’essence même de la sexualité, c’est à dire ces fluides. D’ou les difficultés à tenir au long terme un comportement sexuel sans risques. Les chapitres suivant abordent la question du sida, des MST et du safer-sexe.
Outre le sida, il existe de nombreuses maladies sexuellement transmissibles que l'on peut généralement guérir sans difficulté. Le principe suivant s'applique dans tous les cas : « Plus tôt une maladie est décelée, plus simple et rapide sera sa guérison ». Il ne faut donc jamais hésiter à consulter un médecin si on ressens des brûlures en urinant, si on découvre soudain de petites ulcérations au pénis, à l'anus ou à la bouche ou si on remarques d'autres troubles. Il faut pour cela avoir un bon médecin avec qui l’on se trouve en confiance. On peut, si nécessaire se renseigner auprès d'une permanence téléphonique (Sida info service : 0800 840 800, numéro Vert). En cas de MST, il faut prévenir tous ces partenaires sexuels. On observe depuis 1997/98, une augmentation des MST, au début en Ile-de-France, puis dans chaque région. Il s’agit donc d’un phénomène national. Porteur sain. On peut être porteur d'un microbe ou d'un virus sans pour autant être malade, mais alors, on devient un vecteur du microbe ou du virus pour autrui qui, lui, peut être réceptif, donc être malade. La médecine contemporaine tend à traiter, quand cela est possible, les porteurs sains, dans un projet d'éradication des maladies.
Copyright Erik Rémès, tous droits réservés, Édition Blanche LES SIGNES DES MST
CHEZ LA FEMMES, LES MST SE LOCALISENT SUR :
• Les lésions vulvaires
• On peut • les observer avec un miroir.
• Vulve rouge, irritée ou gonflée
• Cela s'accompagne souvent de brûlures et de démangeaisons.
• Des ulcérations (ou plaies)
• Elle mettent la muqueuse à vif, provoquent souvent des picotements ou des brûlures mais parfois ne font pas mal.
• Les verrues
• Parfois très nombreuses, elles ne font pas mal et peuvent pousser très vite ; elles sont très contagieuses.
• Ces lésions peuvent s'étendre au périnée et à l'anus.
Les signes vaginaux
Les "pertes blanches" : Plus ou moins importantes selon les personnes et les périodes de la vie, elles sont plus abondantes au milieu de cycle, et deviennent alors souvent glaireuses et transparentes : elles correspondent à la période la plus fertile du cycle. Ces pertes, loin d’être un signe d'infection, représentent une protection normale du corps pour humidifier le vagin, comme la salive humidifie la bouche. Ces pertes existent même avant les premières règles : elle témoignent du début de la puberté. Si les pertes se révèlent plus abondantes que d'habitude, colorées ou malodorantes ou s'accompagnent de brûlures et/ou de démangeaisons, elle peuvent être signe d'infection. Un seul de ces symptômes doit amener à consulter un médecin. Les douleurs ou les brûlures vaginales lors ou après des rapports sexuels peuvent aussi être des signes d'infection.
Les signes d'infection urinaire
• Les brûlures en urinant ou cystite
• Chez les filles, les infections urinaires ne sont pas liées à une IST mais leur survenue peut-être favorisée par les rapports sexuels.
• Les cystites sont souvent récidivantes, pour les éviter il faut :
- boire beaucoup, surtout quand il fait chaud,
- se laver et s'essuyer toujours d'avant en arrière,
- uriner après les rapports sexuels.
• Le traitement de ces infections nécessite une consultation médicale pour la réalisation éventuelle d'un examen des urines et la prescription de médicaments adaptés.
Les signes d'infection de l'utérus et des trompes :
• Des douleurs au bas ventre inhabituelles ou une sensation de lourdeur
• Des douleurs inhabituelles pendant les rapports
• Des saignements anormaux en dehors des règles
• De la fièvre
Dans cette situation, il faut consulter en urgence, car ces infections, parfois graves, peuvent être à l'origine d'une stérilité ou de grossesses extra-utérines. Plus le traitement est débuté rapidement, plus les chances de guérir sans séquelles sont élevées.
CHEZ LE HOMMES, LES MST SE DEVELOPPENT SUR :
Les lésions du pénis et du gland
• Pénis et/ou gland irrités • Parfois on observe l'apparition, surtout après les rapports, d'une ou plusieurs tâches de forme et de couleur variables qui peuvent s'accompagner d'une sensation de brûlures ou de démangeaisons. La peau peut aussi se sécher, devenir rouge et peler.
• Petites ulcérations (ou plaies)
• Elle mettent la peau à vif, provoquent des brûlures, mais restent parfois indolores.
• Les verrues
• Plus ou moins nombreuses, sans douleur particulière, elles se révèlent très contagieuses et peuvent pousser très vite.
• Toutes ces lésions peuvent aussi être présentes ou s'étendre au niveau de l'anus.
Les signes urinaires • Un écoulement anormaltémoigne presque toujours d'une IST et ne doit jamais être négligé. On l'observe en dehors des émissions d'urine, souvent le matin avant d'aller uriner. Parfois douloureux, ça "brûle", donnant une impression de "chaude-pisse". Souvent, il est minime et ne fait pas très mal.
• Des picotements ou des brûlures du conduit
• Des brûlures en urinant
Des douleurs pendant ou après les rapports
Les signes en rapport avec une infection de la prostate ou des testicules
Aux signes urinaires s'ajoutent des douleurs dans les bourses et dans les testicules, des douleurs dans le bas-ventre et de la fièvre, parfois seulement des douleurs ou une gêne à l'éjaculation.
Dans cette situation, il faut consulter en urgence, car ces infections sont graves et peuvent être à l'origine d'une stérilité. Plus le traitement est débuté rapidement, plus on a de chances d'être guéri sans séquelles.
Copyright Erik Rémès, tous droits réservés, Édition Blanche
LES DIFFÉRENTES MALADIES SEXUELLEMENTS TRANSMISSIBLES
Sida, syphilis, hépatites, cretes de coqs, blénoragies (chaudes pisses), chlamidia, morpions.
SIDA
Le VIH est la dénomination française du virus responsable de l'immunodéfience humaine (H.I.V en anglais). Il se retrouve dans le sang, le sperme, le liquide pré-éjaculatoire, la salive et les différentes sécrétions humaines à des concentrations variables. Il s'attaque avec prédilection à des lignées de globules blancs - essentiellement les lymphocytes T4 mais aussi aux macrophages - qui jouent un rôle de premier plan dans le système de défense de l'organisme. Le virus VIH peut « dormir » pendant un certain temps - des années - sans provoquer de maladie. Lorsqu'il devient actif, il affaiblit le système immunitaire. C'est alors que des maladies (plus ou moins graves) peuvent se développer.
Modes de contamination :
-Sexuelle : aucune pratique sexuelle n'est exempte de risque y compris les contacts sexe/ bouche. La salive d'une personne séropositive peut contenir des virus VIH ; mais cette concentration est insuffisante pour contaminer autrui.
C'est la notion de microlésion (gencives, langue) par où peut pénétrer le virus qui est fondamentale.
-Sanguine : partage de seringues chez les toxicomanes (les risques inhérent à la transfusion sanguine sont totalement éliminés. Tout don du sang est testé pour le VIH 1 et 2, le virus de l'hépatite B, le virus de l'hépatite C et le virus nommé HTLV 1).
Détection : La présence du VIH dans l'organisme déclenche une réaction spéciale: apparition d'anticorps anti-VIH; On est alors séropositif VIH ( entre 2 et 9 semaines environ - 3 mois maximum - pour déclencher cette positivité). Le test détecte la présence d'anticorps anti-VIH (la séropositivité). Pris en charge par la Sécu à 65%. Gratuit dans les centres de dépistage. Résultats en 24-48h. À savoir que le test ne donne aucune indication pour l'avenir et ne peut dire si le sida se déclenchera, ni quand.
La séroconversion est la période qui correspond, après avoir été contaminé par le VIH, à l'apparition des anti-corps anti-VIH dans le sang. Dès qu'une personne est contaminée par le VIH elle peut, à son tour, transmettre le virus avant même d'avoir produit ses propres anticorps. Une personne contaminée, malade ou non, reste indéfiniment porteuse du virus VIH et en situation de pouvoir le transmettre.
La primo-infection à VIH, période initiale de la contamination, peut très bien passer inaperçue. On note parfois, cependant, des signes ressemblant à ceux de la grippe qui peuvent durer quelques semaines et disparaître. Séropositivité et sida. Il n'est pas possible à l'heure actuelle d'affirmer que toutes les personnes séropositives VIH développeront une forme grave. L'entrée dans la phase-SIDA est en étroite relation avec la qualité du bilan immunitaire. D'où la nécessité, lorsqu'on est séropositif, de se faire suivre régulièrement - une fois par semestre ou trimestre - par un médecin compétent qui sera à même de, face au bilan sanguin complet et à l'état de votre santé, de tirer lasonnette d'alarme et de prescrire des médicaments susceptibles de freiner, voire de juguler, une entrée dans une affection aiguë. Parmi les personnes séropositives depuis plus de 13-14 ans on estime à au moins 20% le pourcentage de celles qui demeurent en bonne santé (séro-positivité asymptomatique en langage médical).
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Que faire en cas de rupture ou perte de préservatif ?
Interrompre l’acte sexuel. Uriner pour nettoyer la queue. La nettoyer avec un produit désinfectant. Se laver le vagin ou le cul à l’eau et au savon (ne pas utiliser des produits détergent qui abiment les muqueueses). Procéder très doucement pour ne pas entraîner d’irritation des muqueuses. Si les deux partenaires sont séropositifs, il n’y a pas besoin d’en faire plus. Si l’un des deux est séronégatif, appeler l’hôpital et demander à joindre le médecin référent pour le « traitement post-exposition au VIH ».
Il existe un traitement prophylactique dit de post-exposition (Source www.aides.org). Un traitement d'urgence s’il est pris après une exposition au VIH (rupture de préservatif, rapport non protégé, partage de seringues), permet de diminuer les risques d’infection. Si le traitement est efficace, la personne ne sera pas contaminée et ne deviendra pas séropositive. Ce traitement a montré son efficacité dans plus de 80 % des cas chez les professionnels de la santé accidentellement exposés au VIH. Le ministre de la Santé a demandé aux hôpitaux d’étendre son accès aux personnes confrontées à d’autres risques de contamination. Ce traitement est prescrit à “l’aveugle”, il n’existe aucun test pour savoir si une personne a réellement été contaminée ou non dans les heures qui suivent une prise de risque.
Basé sur une association d'antirétroviraux, il doit être prescrit dans les heures qui suivent l'acte sexuel potentiellement contaminant. Cependant, il est possible que le traitement soit efficace même s’il est commencé plus tardivement (jusqu’à 2 ou 3 jours au plus tard après le contact potentiellement contaminant).
Ce traitement est lourd et contraignant. Il s'agit donc de bien mesurer le risque de contamination avant de prendre la décision de l'appliquer. Appeler l’hôpital le plus proche. Demander un “médecin référent pour la prise en charge des expositions au VIH”. Tous les hôpitaux doivent avoir désigné ces médecins. Ils s’occupent des professionnels de la santé en cas d’accident d’exposition au sang et des personnes exposées à un risque après un rapport sexuel ou un partage de seringue.
• Si le standard ne sait pas quel médecin contacter, demander le service qui s’occupe des personnes atteintes par le virus du sida ou le service des urgences. Ne pas hésiter à insister.
• Expliquer la situation à un médecin par téléphone, puis se rendre immédiatement à l’hôpital pour le rencontrer. Si l’on ne parvient pas à joindre un médecin, appeler un autre hôpital. Ce problème est à signaler à AIDES.
• Si on ne peut pas téléphoner, aller directement aux urgences de l’hôpital le plus proche.
• Pour évaluer le risque, on peut se rendre dans un CIDAG (Centre d’Information et de Dépistage Anonyme & Gratuit) et rencontrer un médecin. Le médecin tentera d'apprécier le risque de contamination encouru avant de prescrire ou non un traitement de " post-exposition ".
Pour plus d’informations : Sida info service 0800 840 800
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SYPHILIS
La syphilis tend à réapparaître fortement. Elle est provoquée par des bactéries que l’on peux attraper par la fellation ou la pénétration non protégée (active ou passive) avec un partenaire infecté.
Le plus souvent, la syphilis se manifeste après deux à dix semaines sous la forme d'une ulcération (chancre) de la taille d'un petit pois environ et de couleur rougeâtre aux endroits de contact sexuel (pénis, anus, lèvres, gencives). ce symptôme est indolore et disparaît après quelques temps. Mais attention : l'apparition du chancre est un signal d'alarme qui doit amener à consulter immédiatement un médecin. A ce stade, la syphilis peut encore être soignée assez facilement. Si elle reste non traitée, elle peut s'attaquer à de nombreux organes et provoquer des troubles graves.
FAITES UN TEST DE SYPHILIS PARCE QUE : Elle se transmet très facilement par pénétration et/ou fellation non protégées
Elle n'a pas toujours de signes apparents
Elle augmente considérablement le risque de transmission du VIH/sida
Elle se dépiste par une simple prise de sang
Elle se guérit facilement par un antibiotique
Elle s'aggrave dangereusement sans traitement
Elle se complique surtout chez les personnes séropositives au VIH
Description de l’agent : Bactérie tréponème pâle
Modes de transmission :
•lors de rapports sexuels (buccogénitaux et/ou anaux) •par contact direct (toucher, baiser) d'une muqueuse ou d'une plaie cutanée avec un chancre ou une lésion syphilitique
Période d’incubation :
•primaire = 10 à 90 jours (3 semaines en moyenne) •secondaire = 4 à 10 semaines après l'apparition du chancre •tertiaire = jusqu'à 20 ans
Symptômes :
•stade primaire : chancre indolore (ne fait pas mal !!) habituellement génital ,anal ou bucal .Ces symptômes disparaissent d'eux-même sans traitement. •stade secondaire : éruption cutanée sur le torse, le dos, les paumes et les plantes des pieds, des fièvres basses ou des maux de gorge. Ces symptômes disparaissent d'eux-même après 2 à 6 semaines même sans traitement.
•stade tertiaire : à ce stade les dégâts cusés par la syphilis chronique sont irréversibles : lésions gommeuses au niveau de la peau, des os et des tissus sous-cutanés, atteinte cardiovasculaire, atteinte du système nerveux , paralysie et mort.
Diagnostic :
•culture au niveau des lésions •sérologie
Traitement
: antibiotiques (pénicilline, tétracycline, doxycycline) •l'évolution de la syphilis est plus rapide pour les personnes séropositives et dans ce cas le traitement pour la guérir est plus long •durant les périodes de manifestation cutanée de la syphilis, le risque de contracter ou de transmettre le vih augmente
Prévention : le préservatif est un moyen efficace pour éviter l’infection de la syphilis, mais il n'évite pas la transmission par contact direct.
HEPATITES
Les hépatites sont des infections à virus qui attaquent le foie et occasionnent parfois des nausées prononcées et persistantes. Les yeux et la peau peuvent prendre une couleur jaune. Il existe plusieurs types d'hépatites : A, B, C, D et E. Toutes les formes peuvent être transmises par des rapports sexuels ou par l'anulingus. On peut se protéger efficacement des hépatites A et B par des vaccins. La durée d'action du vaccin contre l'hépatite A est d'au moins un an. Pour le vaccin contre l'hépatite B, un rappel tous les cinq à dix ans est nécessaire en règle générale. Ce vaccin protège aussi contre l'hépatite D, car celle-ci n'apparaît qu'en même temps ou après une hépatite B. Une personne infectée ne tombe pas forcément malade. Si l'hépatite passe souvent inaperçue, elle peut aussi devenir chronique et entraîner des dommages tardifs. Tant que l’on est porteur du virus, on peut transmettre l'hépatite à ses partenaires. On assiste actuellement à une recrudescence des hépatites A dans le milieu gay. D'où la confirmation de la transmission sexuelle du virus.
Hepatite A .
Transmission alimentaire en générale. Souvent spectaculaire : quelques jours, quelques semaines après la contamination, apparition de la "jaunisse" ( peau colorée en jaune orangée, urines Coca Cola ( ou presque), selles décolorées (mastic ou blaches) avec ou sans troubles digestifs ( nausées, perte de l'appétit, diarrhées). Guérison spontanée en un bon mois sans séquelle. Pas de forme chronique. Il existe un vaccin anti-hepatite a ( demandez à votre médecin). Une seule injection. Non-remboursé par la Sécurité Sociale. Recommandé pour ceux qui voyagent beaucoup.
Hépatite B.
Est due au virus B qui est présent dans la salive, le sang, le sperme, les excréments. C’est une maladie sexuellement transmissible. Incubation: de 4 à 6 semaines, voire 6 mois. Signes : au début fatigue, fièvre à 38° persistante, parfois troubles digestifs, comparable à un état grippal ; puis apparition, parfois, de la "jaunisse". Devant une fatigue inexpliquée, une perte d'appétit, un amaigrissement, penser à une hépatite B. Mais la plupart des hépatites B ( près de 80% ) passent inaperçues. L'hépatite B peut être grave (amaigrissement important, fatigue permanente) dans 10% des cas. Il ne faut donc pas hésiter à accepter la vaccination antihépatite B : 2 Injections à 1 mois d'intervalle. 3 injections six mois plus tard. Rappel 1 an après, puis tous les 5 ans. Il est remboursée à 65% par la Sécu. Avant toute vaccination, pour établir si par hasard vous n'auriez pas fait une hépatite B sans vous en apercevoir, faites un bilan sanguin. Il existe désormais un vaccin combiné pour les hépatites A et B.
Hépatite C.
Est due au virus de l'hépatite C. Description de l’agent : Virus de l’Hépatite C (VHC). Infection causée par un virus qui s’attaque aux cellules du foie.
Modes de transmission :
•contact avec le sang d’une personne infectée entre autre lors de rapport sexuels hard (fist, fouet, scarification, etc.) •partage de matériel de consommation (seringue, cuillère, coton, filtre, paille) •piercing, tatouage lorsque le matériel n’est pas correctement stérilisé •partage d’objets personnels tels que rasoirs, brosse à dents , coupe-ongles, etc. (tout objet tranchant) Période d’incubation : 2 semaines à 6 mois (en moyenne 2 mois) Symptômes : •fatigue, perte d’appétit, jaunisse, selles pâles, urine foncée •la majorité des porteurs sont asymptomatiques
Diagnostic
: sérologie (prise de sang)
Traitement
: Pour les malades chroniques, la combinaison de deux médicaments (interféron et ribavirine) aux effets secondaires prononcés ne fait pas disparaître le virus mais réduit ses impacts .Sommeil, bonne alimentation et arrêt de consommation de drogues et d’alcool Complications : Cirrhose, cancer du foie, décès Notes supplémentaires : •20% des personnes infectées se débarrassent naturellement du virus, 85% deviennent des porteurs (malades) chroniques. •il est possible de passer un test pour savoir si on a déjà été infecté par le virus de l’hépatite C.
CRETES DE COQ
Condylomes. Ce sont des petites excroissances de peau d'aspect blanc-rosé, comparables à des verrues de quelques millimètres, isolées ou groupées en bouquet, en amas, qui siègent à l'anus, à l'extérieur et/ou à l'intérieur du canal anal. On peut également en trouver sur le pourtour du gland et les commissures des lèvres. Elles se développent parfois très rapidement et sont contagieuses car dues à un virus. Elles se transmettent par voie sexuelle. Appelées aussi condylomes acuminés ou végétations vénériennes. L’incubation dure de quelques jours à plusieurs mois. Pour se traiter, il faut consulter un spécialiste qui les traitera par application d'azote liquide, électrocoagulation, laser. Il n’existe pas de crème-miracle. On opère sous anesthésie locale ou, la plupart du temps - tout au moins pour les crêtes de coq anales - anesthésie générale étant donné la fragilité du lieu. Les récidives sont très fréquentes d'où la nécessité de consulter régulièrement votre médecin, une fois opéré.
Description de l’agent : VPH (Virus du Papillome Humain) Modes de transmission : contact direct avec les condylomes acuminés ou subcliniques lors de relations sexuelles (orale, génitale, anale), transmission orale (baiser) plus faible Période d’incubation : 2 à 3 mois (peut varier de 6 semaines à 20 ans) Symptômes : Lésions ayant l’apparence de verrues, démangeaisons,
irritations, douleur pendant les relations sexuelles, saignements. Certains porteurs peuvent être asymptomatiques.
Diagnostic :
•examen clinique (colposcopie, anuscopie) ; •biopsie dirigée (prélèvement de tissus) ; •cytologie ; (* application d’une solution d’acide acétique lors de l’examen clinique pour visualiser les condylomes).
Traitement :
•application d’agents cytollytiques •cryothérapie (application de froid sur une région localisée) •laser •chirurgie
Complications : cancer de l’anus
Notes supplémentaires:
Possibilité d’être réinfecté par une autre souche Récidive assez fréquente bien que les individus semblent acquérir une certaine immunité Les personnes immunodéprimées présentent un type de condylôme qui favorise le risque de cancer anal. Prévention : Le préservatif peut réduire les chances d’infection au VPH mais ne peut offrir une protection absolue considérant que le VPH se transmet par contact de peau à peau et que le virus est tellement petit qu’il peut passer à travers le préservatif.
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BLENNORRAGIE ET URETRITES
Chaude-pisse. Les urétrites sont des infection de l'urêtre (canal conduisant les urines hors de la vessie). Tout écoulement, tout suintement à la verge, si minime soit-il, doit attirer l’attention. Symptômes : de la mini-goutte matinale, translucide, qui dure plusieurs jours et peut disparaître puis réapparaitre, à l'écoulement brutal, aigu, salissant slip ou caleçon, de couleur jaunâtre, verdâtre. Picotements en urinant ou brûlures franches. De nombreux microbes sont responsables des urétrites: gonocoque, chlamydiae, trichomonas, staphylocoque... La contamination est sexuelle. On peut récupérer une urétrite en se faisant sucer. Mais en utilisant des capotes pour se garantir du VIH, on se garantit aussi des microbes.
Les blennos sont une infection courante. Elle se caractérise par une sensation de brûlure au pénis en urinant. Il arrive plus rarement que la blennorragie apparaisse dans l'anus ou dans la bouche. On peux attraper les bactéries de la blennorragie par la fellation ou la pénétration (active ou passive) sans préservatif avec une personne infectée.
Les symptômes apparaissent entre un et cinq jours après l'infection. Outre la sensation de brûlure citée plus haut, on constate l'écoulement d'un pus épais par le pénis. On note ces dernier temps un accroissement du nombre de blennorragies.
Description de l’agent
: Bactérie Neisseria gonorrheae, Bactérie pouvant infecter l’urètre, la bouche, l’anus . Mode de transmission
: contacts sexuels (buccogénital et/ou anal))
Période d’incubation
: 2 à 10 jours
Symptômes : •Symptômes souvent semblables à la chlamydia
•sensation de brûlure en urinant •écoulement urétral ou anal purulent •saignements vaginaux anormaux, dyspareunie profonde, douleur pelvienne / testicules douloureux ou enflés, douleur pelvienne * plusieurs porteurs sont asymptomatiques Diagnostic
: analyse après une culture des sécrétions prélevées aux endroits possiblement infectés (urètre, gorge, anus)
Traitement
: Antibiotiques
Complications : prostatite, épididymite, stérilité
Notes supplémentaires :
•Il est important de suivre le traitement antibiotique jusqu'à la fin •on peut encore transmettre la maladie ou être réinfecté en cours de traitement •recherche des partenaires sexuels depuis 1 mois si la personne a des symptômes et depuis 3 mois si elle est asymptomatique :tous les partenaires sexuels doivent être traités même s’ils n’ont aucun symptôme •lorsque la gonorrhée n'est pas traitée, elle augmente le risque de contracter ou de trasmettre le VIH Prévention : un préservatif utilisé pour les pénétrations et les fellations offre une bonne protection contre la gonorrhée.
Copyright Erik Rémès, tous droits réservés, Édition Blanche
HERPES
L’herpes est due à un virus. La contamination est sexuelle en général.
A la commissure des lèvres on parle d’herpès labial ("bouton de fièvre"). L’herpès génital se présente comme un petit bouquet de mini-vésicules claires sur fond rouge vif, parfois plusieurs érosions sur gland ou le prépuce. L’herpès anal est souvent très douloureux et, comme son nom l’indique, se rencontre sur le trou du cul. Le traitement se fait par cicatrisants locaux. Il ne faut pas appliquez pas n'importe quelle pommade mais voir votre médecin. L'herpès serait banal s'il n'était pas la plupart du temps récidivant et invalidant. Les récidives impliquent que l'on fasse des traitements continus (comprimés de Zovirax).
Description de l’agent : Virus herpès simplex
•le virus de type 1 se situe dans 80 % des cas au niveau buccal et dans 20 % des cas au niveau des organes génitaux ou de parties proches.
•c’est l’inverse en ce qui concerne le type 2. Ce virus fait partie d’un groupe de virus semblables qui donnent plusieurs types de manifestations (varicelle, zona).
Modes de transmission :
•contact direct, c’est-à-dire peau à peau avec des lésions actives généralement au niveau des muqueuses (principalement bouche, organes génitaux, anus)
•contact direct avec la zone infectée lors de périodes asymptomatiques ce qui veut dire que tu peux avoir une crise d'herpès sans avoir de lésions apparentes. De plus, tu commences à être contagieux quelques jours avant d'avoir des lésions lorsque tu en as.
Période d’incubation
: 2 à 21 jours (moyenne de 6 jours) donc ça prend de 2 à 21 jours avant que tu présentes des signes et des symptômes à la première crise.
Symptômes :
•primo-infection = vésicules regroupées très douloureuses qui crèvent et deviennent des ulcères, sensations de picotements, brûlure, augmentation des ganglions, fièvre, maux de tête, courbatures.
•récidives = semblables aux symptômes de la primo-infection mais plus atténués et de moins longue durée, les lésions sont généralement localisées au même endroit.
•le stress, le soleil, la fatigue, les relations sexuelles fréquentes (à cause de la friction), peuvent être des facteurs déclencheurs de récidives. Tu peux donc éviter alcool, tabac, sucres et mode de vie irrégulier afin d'éviter les récidives.
Diagnostic
: culture à partir des lésions dans les 2-3 premiers jours de leur apparition pour pouvoir recueillir du liquide contenant une charge virale suffisante, le test effectué à partir de la culture détermine le type.
Sérologie :
•test sanguin dans les hôpitaux, CLSC ou cliniques (gratuit avec ta carte d'asurance maladie) mais impossible de déterminer le type d'herpès avec la prise de sang
Traitement : antiviraux (Famvir, Valtrex, Zovirax), épisodique et suppressif Notes supplémentaires : Porte d’entrée pour le VIH.
Prévention : le préservatif peut offrir une protection efficace à condition qu’il couvre la zone atteinte ou qu'il évite le contact avec cette zone.
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CHLAMIDIA
Bactérie : Chlamidia Trachomatis
Maladie : Chlamidiose
Symptômes :
Hommes : écoulement blanchâtre anormal
Femmes : Aucun signe dans 3/4 des cas
douleurs pelviennes
cystite
saignements
Incubation : Relativement long, parfois > 15 jours.
Traitement : La guérison est obtenue rapidement si un traitement antibiotique est mis en place, pendant 21 à 24 jours, pour les deux partenaires.
En cas d'urétrite ou de cervicite non compliquée : un traitement antibiotique "minute" (1 seule injection intramusculaire) permet d'interrompre rapidement la contagiosité
Une autre infection, due à un germe du genre Chlamidia, peut être associée à la blennoragie dans moins de la moitié des cas. Dans ce cas, un autre traitement doit être mis en place avec des antibiotiques.
En cas d'atteinte pharyngée (gorge) ou anale : le médecin prescira les mêmes médicaments pendant 5 jours.
En cas de diffusion sanguine, une hospitalisation avec traitement par perfusion est nécessaire.
Il est absolument indispensable de dépister d'autres IST chez le patient et chez son ou ses partenaires sexuels, afin de pouvoir les traiter.
Enfin, l'éducation du patient et de son entourage est primordiale : rapports sexuels protégés par un préservatif, ne pas se frotter les yeux après avoir touché les parties génitales infectées, vaccination contre l'hépatite B.
Epidémiologie : 5% de la population féminine sexuellement active
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MYCOSES
Les Mycoses sont provoquées par des champignons microscopiques.
Elle se localisent sur le torse, dos (pityriasis versicolor), les bras ( tâches dépigmentées), les plis des aines (rougeurs et démangeaisons), aux pieds, autour de l'anus, sur le gland; peuvent atteindre aussi la bouche - taches blanchâtres), l'oesophage ( difficultés à avaler, toux), l'intestin (diarrhées). Le traitements se fait par crême ou comprimés que seul votre medecin est à même de prescrire. Ne mettez pas n'importe quelle pommade qui risquerait d'aggraver la situation. Il faut savoir que les piscines, saunas et salles de gym sont des lieux où l'on attrape facilement des mycoses aux pieds.
GALE
La gale est une affection cutanée due à un parasite - un acarien - qui vit et pond ses oeufs sous la peau. Elle se transmet par contact direct ou par l'intermédiaire de linge souillé ( draps, linge de toilette). Elle provoque des démangeaisons sur les avant-bras, le ventre, les plis de la peau survenant lorsque vous avez chaud, la nuit notamment. Lésions possibles sur les bourses, même sur la verge. Revenue dans le champ de nos problèmes de santé après avoir presque disparue. La gâle n'est pas une maladie de gens sales.
Le traitement se fait par douche ou bain très chaud puis application, du cou aux orteils, de produits appropriés (Benzochlorhyl, Ascabiol, Scabecid...) en vente en pharmacie sans ordonnance. Ceratains produits sont disponibles en bombes aérosols, plus onéreuse, mais plus pratique à utiliser. Avant cette application il faut changer de linge de corps, de toilette, de draps et parfois effectuer une désinfection de la literie. Il arrive qu’on ait souvent beaucoup de mal à s'en débarrasser.
Description de l’agent : Parasite nommé le Sarcopte scabiei
Modes de transmission :
•contact peau à peau
•La Gale aime les soirées Mousse !
•contact direct avec des vêtements, literie ou lingerie d’une personne infectée
Période d’incubation : Environ 10 jours
Symptômes : Démangeaisons intenses surtout la nuit, irritations qui apparaissent en particulier entre les doigts, les poignets, l’abdomen, les fesses, le haut des cuisses, présence de sillons rouges ou grisâtres de quelques millimètres de long sous la peau.
Diagnostic : Prélèvements de peau sur une région infectée
Traitement :
•application d’une lotion médicamenteuse sur le corps pour 8 à 12 heures •insecticide pour les meubles
•laver la literie et les vêtements à l’eau bouillante
* malgré le traitement, les démangeaisons peuvent persister quelques jours ou semaines en raison de la réaction allergique
Complications : Écorchure sévère due à la démangeaison intense
Copyright Erik Rémès, tous droits réservés, Édition Blanche
MORPIONS
Les morpions ne provoquent pas de maladies. Ils sont des parasites relativement courants qui se fixent avec amour sur les poils pubiens, mais que l'on peut aussi trouver sur les poils de la poitrine et sous les aisselles en cas de forte pilosité.
On peux attraper des morpions en ayant des contacts physiques rapprochés avec des personnes qui en ont. S'ils ne sont pas dangereux, les morpions occasionnent par contre de fortes démangeaisons. Inutile d'essayer de déloger ces petites bêtes en se grattant. On les éliminera facilement en appliquant une lotion spéciale achetée (sans ordonnance) en pharmacie (Spray Pax).
Description de l’agent : Poux (ectoparasite)
Modes de transmission :
•contact sexuel
•contact direct avec les morpions d'une personne contaminée
•contact direct avec des objets contaminés (literie, vêtements, serviette de toilette)
Période d’incubation : Environ 2 à 3 semaines
Symptômes : Les morpions s’agrippent aux poils du corps (pubis, thorax, aisselles, cils, visage). Ils provoquent des démangeaisons intenses, irritation et inflammation de la peau et de petites taches bleuâtres dans les zones d’infestations qui correspondent aux morsures.
Diagnostic : Examen au microscope des lentes (œufs des morpions déposés le long des poils).
Traitement :
•utilisation d’un shampooing médicamenteux ou d'un Spray sur les zones poilues. Ce traitement doit être administré 8 jours, puis répété 18 jours après la première application.
•lavage à l’eau chaude des vêtements et de la literie.
•passer l’aspirateur sur les matelas et les meubles.
Notes supplémentaires : une visite contrôle 3 semaines après le traitement peut être utile pour voir si la personne n’est pas réinfectée et si le traitement a été effi cace .Les morpions ne peuvent pas s’attaquer aux cheveux.
Complications : si les symptômes subsistent, il faut consulter un médecin, car les morpions peuvent transmettre des maladies infectieuses telles que le typhus.
Copyright Erik Rémès, tous droits réservés, Édition Blanche

 

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